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JOY's Travels !
3 septembre 2015

Jo in the Philippines !

Après avoir passé 2 semaines au sein de l’ONG Gawad Kalinga (GK*), et être arrivée à Manille dans un bus pour 10 mais avec 14 personnes à l’intérieur, nous (ma partenaire de voyage, Lisa, et moi) empruntons le chemin de l’inconnu : découverte de quelques îles parmi les 7 200 que comptent les Philippines.

 

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 Arrêt n°1 : Manille

Nous sommes restées 2 nuits dans l’Hôtel Prince Plaza II Condoctel. Le rapport prix/qualité est convenable. L’hôtel se trouve dans le secteur d’affaire, qui est aussi un secteur réputé pour ses bars branchés et rooftops de Manille (donc « safe » pour les étrangers).

 

Arrêt n°2 : l’île de Palawan

Les avions nationaux sont tout à fait abordables pour les européens (30€ l’aller Manille – Puerto Princesa).

 

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Arrivées à l’aéroport de Puerto Princesa, les agences de mini-van crient à tout va les prix qu’ils proposent pour le trajet Puerto Princesa – El Nido (l’endroit le plus connu de l’île de Palawan). Le trajet en mini-van avec air conditionné est de 5h (avec 2 pauses) pour 500 pesos/personne (environ 12 euros) l’aller (ne pas oublier de négocier) : ceci est le prix indiqué dans les guides touristiques, vous pouvez tout à fait essayer de négocier pour moins cher. Le mini-van ne part pour El Nido que si ce dernier est complet. Si vous êtes les derniers passagers trouvés pour El Nido, vous ne patienterez pas ; au contraire si vous êtes parmi les premiers, vous attendrez quelques temps. Comme il manquait 7 personnes, nous avons attendu 1h30 dans le mini-van à faire le tour de Puerto Princesa pour trouver plus de passagers.

 

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La traversée de l’île est magnifique : tantôt longeant le bord de mer, tantôt plongeant dans la jungle totale des Philippines. Niveau conducteur, s’attendre à vivre une sorte de rallye (vitesse et routes parfois neuves, parfois moins neuves, et parfois encore boueuses).

 

Logement sur la station El Nido : Gawad Kalinga Bed & Breakfast sur Caalgan Beach.

Nous sommes logées dans un petit bungalow avec 1 lit double et 1 lit simple, une douche froide (mais c’est comme ça dans de nombreuses destinations en Asie du Sud-Est) et des WC. Pour une nuit nous payons 1 000 pesos (environ 20€). La nourriture servie y est délicieuse. Au petit déjeuner, choisir LE pancake. Je dis bien « LE » car un seul pancake vaut bien 4 pancakes européens. Ils sont tout simplement énormes et délicieux. Le repas peut également être servi à midi et le soir (poulet au curry etc.).

 

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Les attractions les plus connues sur El Nido sont les tours en bateau dans les différentes îles à proximité du bord de mer d’El Nido. 4 tours sont proposés :

-          Tour A : le plus populaire

-          Tour B : je n’ai pas eu l’occasion de le faire

-          Tour C : le premier tour que j’ai fait (et mon préféré)

-          Tour D : le deuxième tour que j’ai fait (« secret cave » + randonnée de la mort (flanc de la montagne avec des rochers tranchants))

Le capitaine et le second durant nos traversées en bateau étaient des gens de la communauté GK. Sachant que nous avions travaillé à la « maison mère » de GK pendant 2 semaines, nous avons été accueillies à bras ouverts et avons pu bénéficier de tours privilégiés. En effet, les tours démarrent aux alentours de 9h et le parcours est parfois déjà tracé (les bateaux suivent tous le même itinéraire). Grâce à notre super capitaine, nous avons évité la foule et les touristes. Ainsi, nous étions seuls sur des îles absolument magnifiques. Le vrai paradis ! On se croirait parfois dans un décor hollywoodien avec des plages de sables blancs, de l’eau tellement claire, des poissons multicolores et des coraux plus étranges les uns que les autres. Tout simplement une merveille. Je comprends mieux pourquoi les plages des Philippines sont élues  les plus belles plages d’Asie. Même ma partenaire de voyage (qui a voyagé autour de l’Asie à plusieurs reprises) m’a avoué n’avoir jamais vu des plages aussi vides, intouchées et belles.

L’exploration des eaux se fait avec son masque et son tuba ! Ces fonds marins sont tout simplement impressionnants : des couleurs magnifiques, éclatantes surtout quand le soleil brille au-dessus. L’eau est claire, totalement transparente. On rencontre de microscopiques méduses qui vous piquent le corps, ça laisse des petites brulures sur la peau. La douleur est tout à fait supportable, il ne faut juste pas gratter et ces brûlures disparaissent le soir-même. Nous avons passé 1h à explorer ces fonds marins à la recherche du poisson le plus gros, le plus coloré, le plus fin, le plus drôle ou à compter les étoiles de mers bleu électrique qui se cachaient sous les coraux. J’aurai pu passer la journée à la surface de l’eau à regarder cette agitation sous-marine.

 

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Notre déjeuner préparé par le capitaine du navire! :)

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Petit conseil : attention au coup de soleil.Il est conseillé de mettre de la crème solaire waterproof ET un T-shirt et un petit short pour couvrir le dos et les fesses ! ;)

Ensuite, c’est à vous de découvrir la beauté de l’autre côté de la surface de l’eau, ces caves, ces recoins et son infinité !

Autre petit conseil, dans les caves, faites attention aux coraux sur les rochers qui peuvent vous faire de profondes entailles (oui oui, se prendre un corail qui vous racle la totalité du pied de façon très profonde : check) !

 

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Il est très facile de louer de petits scooters. Nous en avons loué un pour nous balader sur l’île principale, traverser la jungle pour accéder à des plages merveilleuses !

 

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Après 3 jours entiers à El Nido, nous sommes parties un peu au Sud à côté de la ville de San Vicente. Le bus El Nido -> Puerto Princesa (250 pesos/personne, soit 6 euros), ne s’arrête pas à San Vicente, nous avons donc été déposées au milieu de nulle part, dans la jungle devant un petit magasin d’essence avec rien à des kilomètres à la ronde. Dans ce genre de situation, 2 nanas + 2 backpacks = faire du stop. Après 10 minutes à attendre qu’une voiture daigne passer par ce chemin, nous sommes finalement tombées sur un chauffeur de camion qui nous a directement prises avec lui pour nous amener sur la plage. Nous aurions juste fondu sur place sans lui.

 

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Arrivées à San Vicente, nous prenons un tricycle pour Ursula Long Beach, notre petit bungalow pour la nuit au bord de la plage la plus longue des Philippines (Long Beach, 14 km). Dans cet hôtel, il y a une dizaine de bungalows pour les voyageurs mais nous sommes les seuls étrangères. Les autres bungalows sont en fait pris par la famille de la propriétaire qui a organisé un anniversaire géant pour la fille de son neveu. Nous sommes donc complètement entourées par des Philippins qui nous regardent…bizarrement. Après un voyage éprouvant jusqu’à cette plage, nous décidons de partir pour une marche au bord de l’eau et nous découvrons que … nous sommes les uniques touristes de TOUTE la plage. L’étendue d’eau turquoise nous appartient. Le sable est clair et l’eau brûlante. Des petits crabes courent sous nos pas et nous les observons creuser leurs maisons sur le sable.

 

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Petite mésaventure : ma partenaire de backpack s’est faite littéralement attaquée par les mouches de mers (sand flies). Ces petites bestioles ressemblent à des bébés mouches avec des ailes blanches et quand elles vous sucent le sang, sous leur ventre, on voit apparaitre une poche de sang. Leurs piqûres démangent plus que celles des moustiques (apparemment) et ces boutons rouges restent jusqu’à 3 semaines sur la peau.

Après avoir profité de la sérénité de la plage, nous filons à la 7th Birthday Party de la petite philippine. Cette dernière était habillée et maquillée comme une princesse. On présume donc alors que c’est une famille riche (le contraste est impressionnant avec les différentes communautés que nous avions côtoyées les jours précédents). Différentes personnes font des speechs : le père, le grand-père, la mère, l’oncle… nous ne ratons pas une miette de ces discours bien sûr (en tagalo (langue nationale)…pendant 1h). Ensuite, viennent le dîner et les jeux pour les enfants. En tant que seconde attraction de la soirée, nous avons été invitées à participer aux jeux pour les enfants (une sorte de « piña » à casser en ayant les yeux bandés). C’était un moment très convivial et totalement inattendu au milieu des traditions philippines. Mais vous me direz, pourquoi le 7ème anniversaire…les philippins vont répondront « ben, c’est le Lucky Seven ! ». ;)

 

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Le périple pour venir sur cette plage était tumultueux. La question est maintenant « comment repartir de cet endroit totalement perdu au milieu de la jungle ? ». Le premier bus est à 7h le matin et le 2ème à 14h. Après quelques instants, on apprend que le père de l’heureuse princesse de la journée possède une société de mini-vans est qu’il nous propose un trajet pour l’aéroport demain, départ 10h30 (PARFAIT) ! Nous sommes chanceuses du début jusqu’à la fin.

Nous avons la possibilité de profiter des hamacs et du lever du soleil le matin, et faire un saut dans la mer.

Lorsque nous avançons vers la salle d’attente avant l’embarquement, on nous arrête et nous demande de payer un « Terminal Fee ». Oui oui, on a déjà payé le billet d’avion, mais on doit encore s’acquitter de 200 pesos/personne (environ 4 euros) pour attendre dans la salle d’embarquement (étrange). Un bon moyen de récolter de l’argent facilement (bon, d’après mes petites recherches, dans les autres pays, le « Terminal fee » est inclus dans le billet d’avion).

 

 

Arrêt n°3 : Cebu City

Nous sommes juste restées à l’hôtel pour mieux repartir vers l’île de Bohol le lendemain.

Nous visitons tout de même un peu cette ville…mais elle ne présente aucun intérêt pour nous. En effet, lorsqu’on reste plusieurs jours sur des plages paradisiaques avec des communautés souriantes et accueillantes, revenir dans les villes, polluées et bruyantes, est un peu déprimant.

 

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Arrêt n°4 : L’île de Bohol.

On prend un ferry de Cebu City jusqu’à Tagbilaran (2h de trajet). Une fois sur notre nouvelle île, il a été très facile de trouver un transport. Tout le monde propose son mini-van ou son tuk tuk. On négocie 300 pesos pour 2 personnes (7 euros) de Tagbilaran au bout de Panglao Island (là où se trouve notre hôtel). Après avoir vécu dans la jungle pendant près de 3 semaines, nous avons choisi de prendre un hôtel un peu plus luxueux (les agences en ligne pour hôtels font de très bons deals de dernière minute).

 

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L’île de Bohol concentre beaucoup de richesses naturelles dans le Sud et le centre de l’île, nous avons donc loué un scooter pour découvrir et partir, encore une fois, à l’aventure (1 000 pesos la journée, soit 22 euros).

Nous avons rencontré les plus petits singes du monde dans la réserve des Taijier: ils peuvent tenir dans le creux de votre main et leur queue fait plus d’un mètre de long (bizarre). Nous nous sommes perdues dans la jungle et sommes finalement arrivées aux cascades de Mag-aso (près d’Antequera). Après que le responsable de la réserve se soit trouvé une nouvelle passion de photographe sauvage, nous sommes reparties vers la plage, la nuit tombant sur la mer.

 

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Comme sur l’île de Palawan, Bohol propose également des tours en bateau « plutôt touristiques » pour observer les dauphins et les tortues. Nous avons négocié pour 2 000 pesos pour 2 personnes (45 euros) le tour avec les équipements fournis. Départ à 6h30, on monte sur le bateau, direction les dauphins. On finit par en apercevoir une cinquantaine qui saute, qui nage autour des bateaux. C’est un spectacle impressionnant. Ce que j’ai moins aimé c’est la quantité de bateaux qui fait la course dès qu’ils en aperçoivent à l’horizon. Ça rend tout de suite la chose comme une énorme attraction alors que ça serait juste magnifique d’arrêter le moteur et de les regarder nager au loin et faire des pirouettes ! Finalement on atteint « Tortuga » (c’est moi qui l’appelle comme ça), l’île des Tortues. Ça nous a pris un certain temps pour rentrer dans l’eau car dès que nous avons mis la tête nous avons aperçu une grosse méduse. La phrase du capitaine ne nous a pas rassurées non plus (« Dès que vous en voyez une, il faut partir dans la direction opposée »). Merci cher capitaine, ça semble plutôt logique. Le problème c’est que ces méduses étaient plutôt grosses et transparentes, donc avec son masque ce n’était pas toujours évident de les repérer (en avance). Finalement on se jette à l’eau, et là … MAGNIFIQUE, on voit une tortue au fond en train de manger les algues …elle commence à nager vers la surface, on se rapproche d’elle… elle est en dessous de nous, ON NAGE AVEC LES TORTUES… elle se rapproche de la surface, elle sort la tête !!!!!!! C’est vraiment un animal magnifique. C’est impressionnant le bonheur et l’excitation que l’on ressent. Tout le monde disait que nager avec des tortues provoquaient des sensations bizarres, mais c’est vrai !!! ^^ On continue notre balade en bateau et nous arrivons sur une île un peu particulière…la plage continue vers l’océan…on se sent comme Dieu à marcher sur l’eau ! Paysage magnifique … comme toujours !

 

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Nous avons dîné dans un lieu qui s’appelle Le Café Lawis, très bel endroit qui donne sur la mer avec une très bonne ambiance…nous étions les seules. Nous avions donc les lampions et la terrasse pour nous seules. Ce restaurant a plus vocation à accueillir de grandes réceptions. Mais tout de même, nous avons extrêmement bien mangé, pour pas cher, au calme et dans un cadre fidèle à notre aventure : originale.

 

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 Pour notre dernière journée sur Bohol, nous avons repris notre scooter de rêve et sommes rentrées plus loin dans les terres (comprendre « jungle et rizières »).

Première arrêt, « Nut Huts » : petit endroit complètement caché dans la nature qui possède un restaurant (la salade mixed est juste un régal…après un mois sans manger de tomates, c’était juste un plaisir incroyable) et des bungalows sur le bord de la rivière (dans laquelle il est possible de se baigner). L’endroit est très silencieux. Parfait pour les amoureux de la nature. Si on avait su, on serait restées quelques nuits dans ce petit paradis. Il y a également une tyrolienne qui relie les 2 flancs de la montagne. Nous ne l’avons pas fait, mais on entendait les gens crier (donc je pense que c’est à faire).

 

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Nous nous sommes aventurées sur un pont suspendu. Une expérience plutôt drôle sachant que 1/ il pleuvait affreusement fort et 2/le pont est fait en bambou donc ça glissait affreusement. 

 

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Après s’être arrêtées au bord de la route pour s’abriter sous la véranda d’une maison abandonnée à cause de la pluie (notre première pluie depuis le début de notre aventure au sein des îles…alors que nous sommes censées être durant la saison des pluies !!!!), nous arrivons en haut des collines en plein dans les champs verts fluos (LES RIZIERES !!!!). Le soleil est revenu et le paysage est splendide. Je tourne la tête et on aperçoit les fameuses Chocolate Hills. Au début, on trouvait ça drôle ces petites montagnes, aux formes identiquement parfaites. Mais arrivées au point de vue des Chocolate Hills, on remarque que ces petites montagnes/grosses collines s’étendent sur des kilomètres et semblent irréelles.

 

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Ce voyage est juste incroyable car nous avons vraiment découvert des paysages tellement différents par rapport à ceux d’Europe, mais aussi très différents entre les paysages des Philippines. Toujours aussi impressionnants et « breathtaking ».

 

Retour vers Manille pour notre dernière aventure et…notre dernier « Terminal Fee ».

 

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Arrêt n°5 : Manille et le volcan de Tagaytay

Après un retour dans la capitale et des sushis bien mérités, nous repartons le lendemain de notre arrivée pour Tagaytay. Comment s’y rendre ? Après avoir épluché blog, trip advisor et tous les sites possibles et imaginables (oui, nous sommes devenues des exploratrices internet), nous nous sommes finalement rendues à l’intersection entre Taft Avenue et EDSA (station de métro EDSA Station) dans le quartier de Baclaran. Nous nous y sommes rendues en taxi et ensuite nous avons simplement demandé aux gens dans la rue de nous indiquer le chemin. A la station de bus, on voit le bus pour Tagaytay partir !!! On l’arrête, on monte, on s’assoit ! Trop contentes, il est 7h du matin et nous partons pour Tagaytay. Le trajet nous aura coûté 73 pesos/personne (1,65 euros) pour une durée de 1h30/2h.

 

Une fois en ville, nous nous faisons bien sûr agresser par la horde de tricycles qui veut nous emmener au bord du lac pour partir en bateau. Nous essayons de négocier des prix, les gens sont très peu flexibles et très désagréables comparés aux précédents endroits où nous sommes restées. Finalement, nous nous rendons en tricycle au bord du lac pour 200 pesos/trajet (4,50 euros). Arrivées en bas, nous arrivons dans une ville presque fantôme : il n’y a aucun étranger, que des locaux qui nous regardent de travers. Sachant que notre plan est de prendre un bateau à plusieurs pour rejoindre l’île sur laquelle se trouve ce volcan (en activité au passage), nous sommes un peu dépitées.

Il est 10h du matin et les touristes ne se montrent toujours pas…alors nous décidons de prendre un bateau pour nous seules (1 500 pesos pour le trajet aller - l’attente - le trajet retour, soit 33 euros)…ce qui fait un peu beaucoup cher !

 

Le capitaine du bateau conduisait à une vitesse impressionnante et nous avions toutes les vagues qui nous éclaboussaient en pleine figure.

 

Sur place, il faut payer l’entrée à 50 pesos (que nous n’avions pas à payer car nous avions négocié le prix du bateau avec le prix pour l’entrée sur l’île). Lorsque nous nous dirigeons vers le chemin pour notre séance grimpette, on nous arrête et nous oblige à prendre un guide car…nous pourrions nous perdre ! Pour aller en haut du volcan, il est possible de faire la ballade à cheval, il est donc logique qu’il faille tout simplement suivre les chevaux ou bien les crottins ! De plus, tous les guides touristiques vous diront qu’un guide n’est pas du tout nécessaire (surtout qu’il est facturé 500 pesos/groupe, soit 12 euros). Après une discussion corsée avec la « responsable » des guides, on finit par simplement tourner le dos et partir pour notre ballade.

 

Une chaleur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mais un paysage magnifique sous un ciel parfaitement bleu. La ballade n’est pas facile quand il fait chaud (arrêtez-vous sur le chemin pour acheter un beau chapeau de paille à 100 pesos (2,20 euros)) et que l’air sent le soufre. Mais arrivé en haut, ça vaut vraiment le coup, la vue est magnifique (encore un paysage différent à ajouter à notre palmarès philippin).

 

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Sur le chemin du retour, nous demandons au capitaine de s’arrêter au milieu du lac pour que l’on plonge dans l’eau pour nous rafraichir. La chaleur était tellement insupportable que nous étions trempées durant toute notre ballade… et même peut-être avant.

 

Ce que je n’ai pas dit, ce que notre capitaine était la première personne que j’ai rencontré qui était vraiment « mauvaise » et qui nous mentait sur tout : sur les prix, sur le fait de nous emmener à l’office du tourisme de l’île (alors que lorsque nous nous sommes baladées au bord du lac nous avons trouvé « Tourism office of Tagaytay volcano », sur le fait qu’il avait fouillé son bateau pour retrouver mon chapeau (ne l’ayant pas cru, je suis allée vérifier moi-même et ai trouvé le chapeau caché sous le siège du capitaine) et plein d’autres petits éléments…

Comme quoi, oui les philippins sont des gens merveilleux, ouverts, souriants et gentils…mais il faut (comme partout) rester méfiant et sur ses gardes.

 

Après la ballade et plusieurs heures sans manger, nous décidons d’aller dans un restaurant appelé « Joséphine » connu pour ses bons plans et sa vue sur le volcan.

Au retour, même chance inouïe d’avoir trouvé un bus sans attendre et au même prix.

 

Me voilà maintenant à Bangkok pour de nouvelles aventures en Thaïlande et dans les pays voisins. Je pense être tombée amoureuse des Philippines et de ce voyage ! Je ne sais pas si c’est parce que c’était mon premier voyage seule très loin d’Europe, si c’est parce que j’ai rencontré une partenaire parfaite pour partager cette aventure, si c’était l’inattendu/l’imprévisible/la chance/le temps/l’attitude/les gens/le moral… mais c’était juste PARFAIT !

IT’S ALWAYS FUN IN THE PHILIPPINES !!!!

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