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JOY's Travels !

24 avril 2016

Jo en famille dans l'Asie du Sud-Est

Cambodge – Vietnam - Singapore

 

Ainsi vont, vont, vont les 3 filles de la famille au Cambodge… Cette fois-ci, c’est une aventure familiale que je vais vous raconter. Rejoint par ma mère et ma sœur, nous partons pour faire 2 pays en 3 semaines, et je finis seule par un troisième pays.

 

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Pays n°1 : Le Cambodge

 

Nous démarrons le voyage de Bangkok en train. Pour 48 bahts/personne (soit un peu plus d’1€), nous embarquons dans le train n°275 à 5h55 du matin, pour arriver à Aranyaprathet à 12h, petite ville thaïlandaise près de la frontière cambodgienne.  Malgré la chaleur de la Thaïlande et la petite vitesse du train, il faisait super froid !!!! Explication : nous nous étions installées au seul endroit où la fenêtre ne fermait pas. Les volets troués étaient le seul bouclier contre le vent qui nous glaçait. Les paysages de l’Est de la Thaïlande étaient magnifiques à travers la fenêtre, très arides mais avec des coins d’eau où l’on pouvait voir les lotus fleurir paisiblement.

 

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Arrivées à Aranyaprathet, on nous propose un tuk tuk pour 100 bahts (pour 3 personnes) pour nous amener à la frontière. Une fois déposées, il faut faire attention : de nombreuses agences vous proposent de vous faire un visa pour rentrer en Thaïlande pour 1500 bahts, mais il ne faut surtout pas accepter ces offres. Le Cambodge propose des visas à l’entrée dans le territoire. Pour ce faire, il faut directement se rendre dans le bâtiment où il est écrit « Passport control ». On vous donnera un tampon de sortie du territoire thaïlandais, vous traverserez un pont (dit « Pont de l’Amitié »), et une fois traversé, sur la droite, il y a aura un bâtiment officiel avec des officiers qui vous délivreront le visa touristique pour le Cambodge. Le visa coûte 30$ (prévoir des dollars sur soi) et c’est tout. Ils ont essayé de nous faire payer 100 bahts de plus pour les frais de gestion mais vous n’avez pas à les payer. Ils n’ont pas accepté de prendre mon passeport pour faire le visa, je me suis fait refouler 2 fois car je refusais de payer ces frais, et au bout de la 3ème fois, gentiment, ils ont accepté de prendre mon passeport. Ayant parlé avec des habitués de cette traversée, certaines personnes avaient attendu plusieurs heures avant de récupérer leur passeport car ils refusaient de payer ces fameux « frais ». Comment les officiers décident de qui paye ou pas les frais ? C’est à la tête du touriste.

 

A 14h30, nous embarquons dans un mini-van pour 10$ (ah oui, tout peut se payer en $ au Cambodge) mais rapidement, on nous fait descendre car, visiblement, il est impossible de faire rentrer 20 personnes dans un mini-van de 15 personnes (malins ces cambodgiens). Nous partons donc vers notre première destination : Siem Reap.

 

Arrêt n°1 : Siem Reap et la 8ème merveille du monde

 

Après 4 heures de bus, nous arrivons dans cette petite ville, petite mais bien mouvementée du fait de son attrait historique. Nous logeons dans la Guesthouse Mei Gui pour 36$/3 nuits. La TV est en anglais, sous-titrée cambodgien, c’est rigolo.

 

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On part se balader un peu dans le centre-ville. C’est extrêmement animé: des bars et des restaurants partout, bondés de jeunes et de voyageurs avec toujours les mêmes « Tuk tuk Madam ? Where are you going ? ». C’est quand même sympa de se balader dans les rues et de voir les spécialités locales comme les serpents « on a stick » ou bien les araignées frites. Mais pour ce soir, nous opterons pour des plats plus simples comme le « Amok », le « Lok Lak » ou bien encore la soupe avec les œufs à l’intérieur.

 

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Le lendemain, nous embarquons à bord d’un tuk tuk avec notre super chauffeur, Mister Shizu (les coordonnées de son boss Mister Chann, super sympa aussi, sont sur la photo postée plus bas). A l’entrée du parc national, il est possible de choisir 1 pass de 1 jour, 3 jours ou 7 jours. Nous optons pour le pass 3 jours, car nous prévoyions de rester pour 2 jours, ce qui revient à 40$/personne.

 

Nous commençons la première journée de visite, avec Mister Shizu, pour 20$ le tuk tuk avec les temples suivants :

  • Bayon
  • Terrase of elephants
  • Terrace of the Leper King
  • Royal palace
  • Baphuon
  • Pheah Khan
  • Angkor Wat
  • Pnhom Bakeng (pour le coucher de soleil).

 

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C’est difficile de décrire le sentiment éprouvé lors de la visite de ces ruines. C’est tout simplement impressionnant. La quantité de temples en ruine est très important alors imaginons un instant que ces temples soient restés intacts… Nous aurions l’impression de rentrer dans un immense empire. Sur des kilomètres, on voit s’étendre ces temples, ses empires cultes… Les pierres taillées ont conservés de nombreux détails. Et malgré les innombrables pillages, les temples gardent de leur splendeur et de leur force d’émotion. Au détour d’un mur en ruine, il est possible également d’apercevoir les femmes moines prendre soin de ces bouddhas sans tête. Approchez-vous d’elles et elles vous offriront un bracelet qui vous portera chance.

 

Pour la visite de ces nombreux temples, nous n’avons pas pris de guide. Cependant, afin de comprendre et de voir certains détails que d’autres ne verraient pas, il me semble bon de prendre un guide. C’est peut être mon seul regret.

 

Nous avons également eu l’occasion d’assister à la collecte d’argent et de nourriture par les moines au sein du temple de Bayon. C’était super intéressant : les moines en orange étaient tous les uns derrières les autres et les personnes, également alignées en ligne droite, versaient dans le sac des moines soit de la nourriture soit de l’argent en faisant un vœu. L’importance des moines et le respect que les communautés leur donnent est incroyable. Ils sont tellement importants pour la société croyante, car ils sont sages et prennent soin des temples bouddhistes.

 

Pour notre seconde journée, nous décidons de faire un plus grand tour, nous nous acquittons de la somme de 25$ pour le tuk tuk à la journée. Nous partons à la chasse aux temples suivants :

  • Angkor Wat (pour le lever du soleil, donc départ à 5h30),
  • Banteay Kdei,
  • Ta praohm (temple dans lequel a été tourné un des épisodes de Tomb Raider),
  • Pre Rup,
  • East Mebon,
  • Ta som,
  • Neak pean.

 

Il est difficile de décrire vraiment ces temples tant ils sont uniques. Il faut juste le voir pour le croire !

 

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Arrêt n°2 : La capitale Phnom Penh

 

On vient nous chercher dans les alentours de 6h du matin en bus, direction la capitale du Cambodge, Phnom Penh. Pour 6$/personne et 7h de route, on arrive finalement à destination dans les alentours de 14h. La route fût un peu chaotique, très abimée et ensablée. Ainsi, je retrouve mon sac couleur argile.

 

Nous logeons dans l’auberge Me Mates Place (la moins chère de Phnom Penh d’après Booking.com) pour 40$/4 pers/2 nuits. Je dis à chaque fois 4 personnes alors que nous étions 3 car on voulait rester entre nous, « family first » ! ^^

14h : parfait, ça nous laisse le temps de nous dégourdir les jambes et partir à la rencontre des trésors de la ville.

 

Dans l’après-midi, nous partons alors le long du Mékong, direction le Musée National (5$/pers + guide à 7$). La visite guidée était très intéressante, n’ayant pas pris de guide à Siem Reap, nous avons pu poser nos questions et avoir plus d’explications sur le bouddhisme, l’hindouisme et le brahmanisme. Nous avons pu apprendre à différencier les dieux (Shiva, Vishnu, Ganesh…) et leurs avatars (bœuf, lion, phoenix…). Nous partons ensuite nous balader vers les monuments comme le « Cambodia Vietnam Friendship Monument », la « Statue of Late King Norodom Sihanouk » et l’ « Independence Monument » avant de prendre une douche froide dans la rue. Une pluie comme je n’avais pas vu depuis la saison des pluies en Thaïlande. Imprévisible et forte.

 

Plus chanceuses le lendemain, on décide de se balader dans la ville à pied. Les auberges et hôtels proposent bien sûr des tukt tuk à la journée pour vous emmener dans tous les endroits touristiques, mais nous, on préfère marcher, se perdre. C’est comme ça qu’on a découvert les petits restaurants de rues sympas (comme là où nous avons mangé du bœuf assaisonné aux fourmis ou bien là où nous avons pris notre goûter aux araignées frites), les temples non indiqués sur la carte, etc. A mon avis, c’est aussi comme ça qu’on découvre l’ambiance de la ville et son fonctionnement quotidien. Le temps d’une journée, on se sent tout de suite moins touristes. Ainsi, nous sommes allées d’abord au Royal Palace (7$/pers + guide 10$), ensuite au Musée du Génocide (3$/pers et gratuit pour les étudiants) pour comprendre mieux l’horreur et les massacres subis par le pays il y a peu de temps de cela. Après une visite qui chamboule, à certains moments, je me sentais comme quelques années auparavant à Auschwitz. Nous n’avons pas « visité » le Killing Fields (lieu où les khmers rouges abattaient les prisonniers et la population cambodgienne des villes).

 

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Nous partons enfin pour le Russian market qui ressemble à n’importe quel marché en Asie. Son nom vient du fait que les Russes étaient les premiers touristes du Cambodge et qu’ils allaient faire leur emplettes dans ce marché.

Et pour finir cette immersion dans les rues de Phnom Penh, rien de mieux que de croiser une moto transportant des huskis (les chiens de montagne)…oui, oui ces chiens de traineaux sur une mobylette en plein milieu d’une capitale de l’Asie du Sud-Ouest où il fait à peu près 40°C.

 

Pour finir, nous profitons d’une brise fraîche en haut du Wat Phnom.

 

Phnom Penh est je pense un passage important pour connaître l’histoire tragique du pays. Mais personnellement, je suis plus fan des petites villes et de la nature. Donc je ne recommande pas plus qu’un jour ou un jour et demi dans cette ville.

 

Arrêt n°3 : Le coup de cœur : Kampong Cham

 

8h, nous partons à nouveau en bus pour une ville un peu plus paisible que la capitale : Kampong Cham. Décrite sur les blogs comme une petite ville agréable et avec une île toute proche très sauvage, nous avons qu’une hâte : en venir à bout des 2h40 de bus (trajet à 5,50$/pers) et des clips cambodgiens (haha). Une fois arrivées au marché de Kampong Cham, nous prenons un tuk tuk pour 2$ jusqu’au pont en bambou qui relie à l’île de Koh Pen. La traversée du pont coûte 1$ (aller/retour).

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Alors ce pont mérite à lui seul une explication. Reconstruit chaque année car emporté par la rivière durant la mousson, ce pont est fait uniquement de bambou. Ainsi lorsque l’on marche dessus, on s’enfonce un peu, ou bien on rebondit (selon comment vous voyez les choses). Avec nos sacs à dos, nous ne sommes pas toutes légères, alors à chaque pas, on rebondit. Mais quand vient le moment où une moto passe, on a l’impression que le pont en bambou va céder. Je ne vous raconte pas quand c’est une voiture qui traverse le pont. Bref, une expérience bien drôle. Malgré la chaleur de midi, nous sommes restées longtemps sur ce pont, pour prendre selfies et autres photos car c’était vraiment impressionnant.

 

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Nous avions réservé sur Facebook (car il vaut mieux réserver) une auberge appelée « Mekong Bamboo Hut » (3$/pers/nuit). Le paradis ! Arrivées sur l’île de Koh Pen et après avoir traversé le pont de la mort (non, je plaisante), nous passons entre les bambous et les bananiers pour finalement arriver à ça….

 

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Le paradis (je le redis) ! Une auberge où l’intimité n’existe peut-être pas mais où les gens sont ouverts, gentils, accueillants. Les chambres s’apparentent à des huttes en bois, sans mur, juste le toit, et les lits sont tout simplement des hamacs. Le rêve. Nous sommes accueillis par Max et Hélène, 2 français qui tiennent l’auberge depuis 2 ans. Avec les filles, on n’en revient pas : nous allons passer Noël au bord de l’eau, manger avec des voyageurs des quatre coins du monde et dormir dans des hamacs.

 

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Pour profiter de notre après-midi, nous prenons les vélos (1$/pers) et nous partons faire le tour de l’île à vélo à la rencontre des locaux, des rizières et des temples cachés. Durant notre balade, nous récoltons 1 million de sourires et des « Hello » des enfants des villages. On ne sait plus où regarder: devant, à droite, à gauche, derrière (pour voir le sourire de ma mère et ma petite sœur). Après ces visites fatigantes et intenses de Siem Reap et de Phnom Penh, nous prenons un réel bol d’air frais loin des gens et des voitures.

Malgré un petit accident de dégonflage de pneu, nous trouvons notre Superman qui nous remet une nouvelle roue, ce qui nous permet de rentrer paisiblement au bercail.

 

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Pour le réveillon de Noël, la table est internationale. Des voyageurs de longue date, juste pour 2 semaines, des couples, des gens en solitaire, des amis, des familles (ça c’était nous) autour d’un repas délicieux à la française. Que de mieux d’être réuni avec des gens dans le même état d’esprit que soi, ne souhaitant que du bonheur et des moments de partage. De belles rencontres se font et on sort vite le carnet pour noter les bonnes adresses et les personnes à contacter sur le chemin.

 

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Après une nuit très paisible mais un peu fraîche dans le hamac, c’est un bonheur de se réveiller en plein milieu de la jungle. On chill mais la bougeotte nous prend et on part se balader en ville. On nous conseille de goûter le « Baï Sat Chlork » (écriture phonétique) au marché. C’était juste le meilleur plat que j’avais goûté depuis notre arrivée au Cambodge ! C’est en fait du riz blanc avec du porc et une sauce au sucre de canne ! Juste excellent !!

En se baladant, on s’imprègne de l’ambiance de la ville : on voit les locaux jouer au ballon, courir, faire des cours de Zumba dans la rue.

Et pour finir, rien ne vaut un coucher de soleil sur notre pont favori !

 

Arrêt n°4 : Malheureusement un passage en coup de vent : Banlung

 

De Kampong Cham, nous prenons le bus (10$/pers) à 10h pour Banlung. Au passsage, nous déposons des personnes à Kratie (qui est à 2h30 de Kampong Cham mais, paraît-il, bien moins sympa que cette dernière) et nous arrivons finalement à Banlung après 7h30 de route. Sur le passage, on admire les maisons sur pilotis, typique du Cambodge.

 

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Nous prenons un tuk tuk (3$) qui nous dépose à notre hôtel : le Tree Lodge Hostel. C’est une auberge, encore une fois, magnifique. Nous logeons dans la jungle à nouveau, dans des petites maisonnettes. Le chemin au milieu des bananiers est tout à fait adorable !

 

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Nous partons tout de même nous balader dans la ville, et on découvre qu’il y a de nombreuses activités et treks possibles dans les alentours de la ville. Par exemple, il y a un grand parc national au nord de la ville, propice à des treks sûrement très sympathiques. Ainsi, je pense qu’il est bon d’y rester quelques jours (pour nous, malheureusement, ça sera pour une prochaine fois).

 

Pour le lendemain, nous achetons nos billets de bus (14$/pers, mais on peut en trouver à 11$/pers) pour Pleiku (de l’autre côté de la frontière, au Vietnam).

Départ à 7h (le temps de ramasser tout le monde, 7h30), nous arrivons à 9h à la frontière Le Thanh et 30 minutes après (le temps que tout le monde reçoive son tampon de sortie et d’entrée) nous repartons sur les routes pour arriver à Pleiku à 11h30.

 

Pays n°2 : Le Vietnam

 

Alors que nous arrivons à Pleiku, un des chauffeurs nous dit de descendre en vitesse car le bus pour Hoi An nous attend. Nos bagages sont déjà déplacés par des vietnamiens, et lorsqu’ils ouvrent la porte du mini-van on se rend compte qu’en fait il est déjà bien rempli… Les personnes à l’intérieur n’ont pas l’air ravi de nous voir et de savoir qu’ils vont devoir encore plus se serrer. Le chauffeur en fait descendre quelques-uns et nous laisse nous serrer dans le fond du van…ce qu’on s’empresse de faire. J'explose de rire pour le comique de la situation ! Ma petite sœur, elle, est à bout !

 

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Nous découvrons durant le voyage la célèbre conduite des vietnamiens. Serrés comme des sardines, à une vitesse impressionnante sur ces petites routes, en train de slalomer entre les mobylettes et les camions. Au bout de quelques minutes je renonce à regarder la route pour m’éviter des arrêts cardiaques ou que je sois témoin d’un accident ! Mais comme je m’y attendais, aucun accident. C’est quand même fou ces asiatiques qui roulent atrocement vite et dangereusement, mais avec une sorte de précision dans la conduite qui les sauvent des situations les plus difficiles sur la route.

 

Lorsqu’on s’arrête pour remplir le bolide d’essence, le conducteur nous demande de le payer. Il nous demandait 120$ pour 3 !!!!!!!! Abasourdi par le prix, on commence à lui dire que ce n’est pas possible, que c’est beaucoup trop cher. Il nous dit alors qu’il va nous laisser sur le bord de la route…on commence un peu à paniquer (mais il faut dire que c’était notre deuxième journée complète de transport et qu’on n’en pouvait plus). Finalement, à force de négocier et de faire face à un mur, on abaisse le prix à 85$ pour 3 personnes ce qui reste quand même très cher à mon avis !

 

Nous arrivons finalement à Quy Nhon où nous attendons 1h qu’un second mini-van vienne nous prendre pour aller jusqu’à Hoi An (300km de là). Ainsi, financièrement, nous avons dépensé environ 30$/personne pour le trajet Pleiku – Quy Nhon – Hoi An. Alors ces derniers 300km étaient tout  simplement interminables : conduite terrible, 7h de route et musique techno à fond les ballons. Le mini-van ne faisait que s’arrêter sur le bord de la route pour « récolter » de nouvelles personnes (même si le mini-van était déjà plein…).

 

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Arrêt n°5 : Hoi An

 

Nous arrivons enfin à destination dans les alentours de 21h30 et, la chance étant avec nous, on nous dépose à 5 minutes à pied de l’hôtel que j’avais réservé (Hôtel Hoa My 1 pour 60$/ 3 nuits/ pour 3 lits). Après avoir déposé les sacs, on part se dégourdir les jambes et on découvre une ville illuminée, colorée, vivante, et qui semble bien touristiques.

 

Pour notre journée “visite culturelle”, nous prenons le pass pour 5 visites qui coûte 120.000 Dôngs/pers. Nous déambulons dans les rues de Hoi An, dont l’architecture nous marque de suite : on a l’impression d’être dans un village français. Les maisons sont à 1 étage, colorées, avec des balcons, des lampions accrochés entre les maisons (il faut dire que c’est aussi la spécialité de la ville, les lampions) et de la musique style française (oui, quand même) dans les haut-parleurs de la rue.

Nous avons donc visité les monuments suivants (certains étaient payant donc on payait avec notre pass 5 visites, et d’autres étaient gratuits) :

  • Le pont japonais, qui a été construits pour relier le quartier japonais et le quartier chinois (ça ne vaut pas le coup de « dépenser » une de ces 5 visites dans ce bâtiment. la traversée du pont est gratuite, le ticket est pour rentrer dans une salle avec un petit temple japonais (qui, d’après moi, ne vaut pas tant le coup).
  • La maison du Clan Tran
  • La maison commune de la congrégation de Fujian
  • La maison commune de la congrégation de Hainan
  • La maison de Tan Ky
  • La maison culte du Clan Tran
  • Le musée de la culture Folk
  • Le musée de la ville de Hoi An (ça ne nous a pas plu du tout…il n’y a rien à voir dans ce musée).

 

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Autres attractions sympathiques de la ville :

  • Un plat traditionnel au Marché central (Central market) : régalez-vous d’un Pho Bo (soupe de nouille avec du bœuf) ou d’un Pho Ga (soupe de nouilles avec du poulet) ou bien encore d’un Cau Lao.
  • Le marché quotidien sur les bords de la rive, avec fruits, légumes, viandes et fruits de mer à gogo.
  • Se faire faire un vêtement (jupe, costard, chemisier, pantalon) ou aussi des chaussures pour un très bon prix. Je vous recommande d’aller dans n’importe quel petit magasin. N’allez pas dans celui que votre hôtel recommande, si je peux me permettre (j’ai lu dans beaucoup de blogs que si vous dites que vous venez de la part de cet hôtel, les prix ne seront pas forcément avantageux, bien au contraire, car il faudra également rémunérer l’hôtel qui a envoyé ces clients chez ce tailleur…enfin c’est mon avis).
  • Goûter les « banana pancake », les beignets au sucre ou encore les « mango cake » vendus par les femmes locales dans les rues. Les « mango cake » sont particulièrement bons.
  • Une photo avec une paysanne et ses paniers de fruits. Attention, même si vous ne voulez pas de fruits, attendez-vous à ce qu’elle vous demande de l’argent pour avoir pris une photo avec elle et son panier bien garnis. Les hôtels préviennent : « n’acceptez rien des locaux ». La dame nous avait demandé 120.000 dôngs pour la photo !!! Nous avons bien sûr refusé de payer cette somme là mais parce gentillesse nous avons quand même pris quelques fruits et lui avons donné 50.000 dôngs pour la peine.

 

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Le lendemain, nous décidons de partir pour le parc de My Son (prononcé « Mi sonne ») : pour le trajet en bus aller-retour et la visite, le tout entre 8h et 13h, nous nous acquittons de 5$/pers. Malheureusement, une grande partie de la visite se fait sous la pluie, mais ce n’est pas très grave, les paysages restent magnifiques et la nature est d’autant plus belle quand elle est humide !

Connu comme étant similaire aux temples d’Angkor, les tempes de My son sont construits avec des briques rouges qui, au fil des années ne se sont pas noircis. Je vais ici raconter un peu d’histoire car, je ne sais pas ce qui m’a pris mais j’ai pris des notes pendant que le guide expliquait. Alors, les briques des ruines sont restées plutôt rouges, mais on voit que certaines de ces briques sont noircies, ce sont en fait celles que les anciens archéologues ont mises pour soutenir les ruines: elles sont noires car elles ont pris l’eau. Les anciennes briques ne prennent, elles, pas l’eau. Elles étaient chauffées à des températures très élevées et avec des techniques que l’on cherche encore à comprendre aujourd’hui.

Les différents éléments que j’ai retenus sont les suivants :

  • Shiva « linka » veut dire le pénis de Shiva. Dans les temples on peut voir ces sculptures. Cela représente la masculinité du Dieu Shiva.
  • Lorsqu’on regarde les monuments de plus près, on remarque que, par exemple, certains dessins ne sont pas terminés. La raison était qu’il fallait laisser aux générations futures l’opportunité d’apprendre et de participer à la création des temples.
  • Nombreuses sont les statues sans tête (que ça soit au Vietnam, au Cambodge ou en Thaïlande) : cela est soit dû au pillage, soit ce sont les locaux qui voulaient les protéger des voleurs ou des bombardements durant la guerre.
  • N’importe quelle statue sur laquelle on voit un serpent est une statue représentant le Dieu Shiva.
  • Shiva est un homme et une femme à la fois.
  • Le Yin et le Yang ne peuvent jamais se mélanger mais sont indispensables l’un à l’autre.
  • Les Apsaras sont des danseuses (elles sont représentées un peu partout sur les murs des temples).
  • La langue du Sanskrit est la langue qui décrit l’histoire de Shiva.

 

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Le programme de notre après-midi sera simplement une balade à pied vers le village de pêcheurs. Au fil de notre balade, nous passons par le village où les vieux bateaux colorés sont regroupés au milieu de sorte de petites criques appelées « Water Coconut ». La végétation est tellement belle avec tous ces bananiers ! J’adore les bananiers ! Il fait tellement bon, ni trop chaud, ni trop frais, parfait !

 

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Le soir, nous cédons pour une des nombreuses offres de « Cooking class ». Comment choisir ? Un peu au pif, à part si vous voulez vraiment une cooking class très professionnelle. Nous, nous avons tout simplement choisi le petit restaurant de rue dans lequel nous avions mangé la veille. Ainsi, au lieu des 35$/personne que les hôtels proposent à leurs clients, nous avons payé 250.000 Dôngs (soit 10€). Ainsi, durant 2h, nous avons cuisiné 3 plats (Nems végétariens, Poulet aux fruits de la passion et Bánh xèo (petit crêpe avec œufs et crevettes)) et eu 1 livre de cuisine (avec 5 recettes). Notre chef était un peu timide en anglais, mais ça nous faisait plaisir de se remettre un peu aux fourneaux. Et puis, quand même, ce qu’on a cuisiné, c’était super bon !!!

 

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Pour notre dernière soirée, nous profitons des lumières de Hoi An. Les lampions multicolores et de formes différentes accueillent les touristes dont les sourires s’illuminent. Pour donner une estimation, un lampion moyen sans tissu coûte environ 40.000 Dôngs (soit moins de 2€) et un lampion moyen avec tissu coûte environ 70.000 Dôngs (soit moins de 3€).

 

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Notre dernière escapade autour de Hoi An sera direction les plages (je vous conseille ce site pour organiser votre séjour à Hoi An et ses environs : www.goodmorning-hoian.com) ! Avec nos supers vélos (location à 20.000 Dôngs/vélo pour la journée), nous partons pour Tra Que (prononcé Tcha Wé). Ce village est considéré comme le village écologique de Hoi An : au milieu des maisons il y a un grand jardin, qui semble commun à tout le village, où poussent ciboulettes, salades, et autres herbes et légumes. C’est juste super calme et adorable !

Sur le passage, nous traversons les rizières et avons l’occasion de voir les vietnamiens travailler la terre pour les prochaines semences.

Arrivées à la plage d’An Bang, on nous demande de mettre les vélos dans une sorte de parking. En fait, on ne nous demande pas, on nous incite fortement à le faire. En fait, c’est comme pour les motos, il y a des gens qui ont créé des sortes de parking improvisés sur des trottoirs ou au bord des routes. Leur travail est donc de « faire attention » aux motos/vélos. On ne peut pas aller à la plage avec le vélo alors on le dépose dans ce « parking ». Le petit monsieur me donne un ticket et inscrit un numéro à la craie sur ma selle. Nous partons mettre les pieds dans l’eau ! Le temps s’est découvert ! C’est agréable de marcher dans l’eau, les vagues sont fortes, les méduses échouées sur la plage sont effrayantes et l’air est juste trop bon ! Et il fait tellement bon, que la peau fantomatique de ma petite sœur prend enfin son premier coup de soleil (haha, j’adore).

 

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De retour au « parking », le petit monsieur me demande de payer 10.000 dôngs/vélo. Un peu beaucoup étonnée, je lui réponds que ce n’est pas possible, que c’est trop cher. Ne voulant pas trop m’énerver, je me dis qu’il faut quand même lui donner quelque chose et on s’en sort avec 10.000 dôngs pour les 3 vélos. Bonne affaire ou encore une arnaque, je ne le sais pas.

 

De retour en ville, on meurt de faim alors on se précipite au marché central de la première journée chez la même femme. Lorsqu’on rentre dans le marché couvert, toutes les cuisinières nous sautent dessus avec leurs menus, mais nous ne cédons pas et nous dirigeons vers la cuisinière de la dernière fois. Et là… elle nous reconnait, sort de sa cuisine, et nous embrasse avec son rouge à lèvres. Elle était heureuse d’avoir « fidélisé » des clients !!! Trop mignon ! On ne s’attendait sûrement pas à cet élan d’affection !

 

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Il est l’heure de repartir pour de nouvelles aventures. Nous partons pour l’aéroport de Danang, situé à 45 minutes au nord de Hoi An en voiture privée à 270.000 dôngs (soit 10€, mais il est possible de trouver pour moins cher en faisant le tour des agences, donc il y a possibilité de négocier...). Notre avion Danang – Hanoi, avec la compagnie Vietjet, nous a coûté 9$/pers (sans compter les frais, les bagages et autres taxes). Donc pour vous donner une idée, nous avons payé un total de 82$ pour 3 personnes et 1 bagage en soute. Malgré 1h20 de retard, nous décollons enfin pour Hanoi.

 

Arrêt n°6 : L’authentique Hanoi et ses environs

 

Une fois arrivées à l’aéroport, nous prenons un mini-van pour 2$/pers qui nous emmène jusqu’en centre-ville. Je vous déconseille de prendre le taxi qui coûte dans les 25$. 2$ : tout juste imbattable !

 

A Hanoi, nous logeons dans le quartier des 36 corporations, un des quartiers les plus populaires des touristes de la ville où se suivent les auberges de jeunesse, les petits restaurants de rue avec leurs petites tables et petites chaises (on se croirait chez les Hobbits) ! Nous logeons juste à côté de l’auberge la plus réputée des backpackers de Hanoi : ça s’appelle Green Street Hôtel. Personnel très sympa et drôle !

 

Ah oui, et j’allais presque oublier. Je rappelle que nous sommes le 30 décembre au Nord du Vietnam et… c’est l’hiver aussi ici ! Pas du tout préparée, je sors de l’aéroport en short et sandales. Dehors, il doit faire 12°C. Alors là, oui, on ressemble à de vraies touristes françaises ! Bref, à l’hôtel, j’essaye de trouver les t-shirts les plus épais, je prends un débardeur qui colle à la peau pour me tenir chaud. Ma mère et ma sœur, à qui j’avais donné l’ordre de laisser toutes les affaires d’hiver en France, m’ont un peu…disons…détestée. Mais c’est vite passé, autour d’une bière qui nous a bien réchauffées (on allait chez la petite dame en face de l’auberge à 5.000 dôngs/verre (soit très très très peu cher, environ 25 centimes)!

 

Pour le dîner, nous optons pour les supers sandwichs vietnamiens dans les petites baguettes (Banh mi). Une omelette, un peu de salade, on met le pain dans la machine à aplatir comme les paninis, et hop ! On a un super dîner que l’on prend bien sûr sur notre petite table, assises sur nos petites chaises. En se baladant dans les petites ruelles du quartier le soir, on remarque rapidement que chacune des rues semblent avoir sa « spécialité », je veux dire par là, qu’il y a la rue des chaussures, des vêtements, des objets de mécanique, du poisson séché, de la céramique… c’est rigolo.

 

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Le lendemain, nous nous fixons un objectif : visiter la ville entièrement à pied. Ainsi, notre programme fût le suivant :

  • Première surprise : nous tombons sur un marché, où, au lieu de trouver du porc à la brochette, on trouve… du chien à la brochette… MIAM ! Comment avons-nous reconnu que c’était du chien ? Les oreilles ! SNIF !
  • La rue où le train passe entre les maisons, en plein milieu du centre-ville et où les habitants doivent remballer à chaque passage du train.
  • La pagode au pilier unique
  • La maison d'Ho Chi Minh (entrée à 40.000 dôngs/pers) : mon guide avait marqué d’un « cœur » cet endroit, mais personnellement je n’ai pas trouvé cela incroyable. Ce qui m’a plu, ce sont les jardins autour des différents bâtiments. Et la quantité de visiteurs est impressionnante !
  • Le mausolée d’Ho Chi Minh (nous n’y sommes pas allées).
  • Se perdre dans les rues étroites du quartier Hoang Hoa Tham
  • La pagode de la Défense du pays
  • Le temple de la Littérature (entrée à 15.000 dôngs/étudiant et 30.000 dôngs/pers). J’ai beaucoup aimé ce temple qui était aussi une sorte d’université pour les personnes souhaitant suivre l’enseignement de Confucius.
  • Un déjeuner, encore sur les petites chaises, avec, comme plat, une soupe un peu bizarre, je veux dire par là que la viande n’avait pas l’air rassurante. Après quelques interrogations, je pense que c’était du chien.
  • Le musée des femmes (entrée à 25.000 dôngs/pers). Malgré le froid (je pense qu’il faisait plus froid dans le musée que dehors), le musée était extrêmement intéressant. De l’importance de la femme de la famille, des traditions avant le mariage jusqu’à son rôle dans les guerres ayant eu lieu au Vietnam, on passe de tableaux en tableaux pour en apprendre davantage.
  • Le lac Hoan Kiem ainsi qu’un concert pour le nouvel an.
  • La pagode de la montagne jade.

 

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Après donc une journée bien complète, nous revenons vers 20h, geekons, et puis…mince alors ! C’est quand même le 31 décembre ! A 22h, on sort en fin de notre grotte. On décide d’abord de tâter l’ambiance qu’il y a dehors : c’est génial ! Tout le monde est dehors (malgré le froid), européens, américains, australiens et vietnamiens, tous ensembles dans les rues, dans les bars et sur les petites chaises. Lorsqu’on passe par ces ruelles, on se sent géant et en même temps il est juste impossible de passer de peur d’écraser ces petits êtres assis comme à ras le sol.

 

Finalement, on revient chez notre petite dame qui nous fait ces délicieux baguettes/paninis/sandwichs avec 2 œufs à l’intérieur. Cette fois-ci, on se fait plaisir avec plusieurs bières. Je demande du feu aux 2 personnes (portant un masque festif)  assis derrière nous, 2 français. Et 10 minutes après, ces 2 personnes, une nana et un mec nous demandent s’ils peuvent se joindre à nous car… « On est trop mignonnes » ! Cette déclaration nous touche et nous acceptons avec plus que grand plaisir leur compagnie ! Je pense que notre « aura familial » doit attirer, car peu de temps après, une australienne vient s’asseoir avec nous. Minuit approche et c’est avec les cris du bar d’à côté qu’on se rend compte que ça y est : nous sommes en 2016, avec 3 sympathiques inconnus devant des bières un peu dégueulasses, mais qui font leurs effets. Vers 00h30, ma mère et ma sœur cèdent sous la fatigue et me laissent avec mes 2 nouveaux amis (1 s’étant échappé). On part ensemble boire plusieurs bières dans l’auberge des backpackers.

De retour à mon auberge, je croise 3 américains dans l’hôtel et continue encore la soirée avec eux.

 

Donc en bref, mon nouvel an aura été tout simplement génial, avec des rencontres, des rires et dans un pays inconnu. Qu’est-ce que c’est bon les moments comme ça !

 

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Bonne Année ! Et oui, mais on passe vite à autre chose et on embarque dans un mini-van direction un tour à Hoa Lu et Tam Co. Nous avons opté pour un tour organisé (à 35$/pers) pour visiter ces 2 endroits car nous étions limitées dans le temps, mais il est tout à fait possible de visiter ces 2 endroits sans tour organisé. En effet, j’adorerais revenir dans les parages pour tout simplement prendre le temps dans chaque ville, bien moins touristique que la capitale, et qui serait une bonne occasion pour connaître davantage la culture et le mode de vie des vietnamiens.

 

Après 2h30 de route, nous arrivons à Hoa Lu et visitons le temple Ding Tiên Hoang. Attirées par des marches qui montent vers la colline, nous désertons, avec ma sœur, notre groupe et partons grimper. Résultat, la vue n’est pas terrible et notre groupe a disparu. C’est grâce à la silhouette de la madre que nous retrouvons le troupeau.

L’après-midi, on embarque sur une petite barque, 2 par 2, pour les caves de Tam Coc. Notre rameur à bord a une façon très particulière de « conduire »: il rame avec SES PIEDS ! Oui, ses pieds ! Pour avoir testé avec les bras, c’est extrêmement lourd, et ça doit être pour ça qu’ils pagaient avec leurs pieds. La débrouille vietnamienne ! Nous partons à la découverte de 4 caves formées ou bien englouties par l’eau, je ne sais pas très bien. Ainsi, l’espace de quelques dizaines de mètres et quelques secondes, nous sommes au cœur de la montagne, sous ces tonnes de pierre qui pourraient nous écrabouiller. J’adore ! C’est juste impressionnant ! Une balade de 2h à regarder et à profiter de la beauté de la nature et à respirer de l’air frais.

 

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Arrêt n°7 : La fameuse Baie d’Halong

 

Pour notre dernière escapade familiale, nous partons pour une croisière, notre petit extra, pour 2 jours : le coût de cet extra n’est pas des moindres, mais en même temps c’est une croisière, c’est vachement touristique et c’est vachement beau (85$/personne tout compris sauf les boissons) ! Nous partons en petit comité, 13 personnes en tout, vers le port (à 3h de bus) et une fois sur place, nous embarquons d’abord dans un petit bateau puis sur un plus gros qui sera notre refuge pour les prochaines 24h.

 

A bord, les chambres sont tout simplement magnifiques. Je n’avais jamais dormi à bord d’un bateau donc la seule chose avec laquelle je pouvais comparer, c’était les images du Titanic, et pour moi, c’était aussi beau que le Titanic, haha ! La nourriture, exquise. Oui je parle que du superflu pour le moment, mais on a quand même mis presque 1h30 avant de commencer à voir les fameuses roches. Ainsi, au bout d’1h30, on voit enfin apparaître ces merveilles ! Et ce sont vraiment des choses magnifiques ! Les formes, leurs nombres, leurs façons de briller et de se refléter à la surface de l’eau… c’est vraiment un paysage unique. Sur une surface immense, ces roches semblent avoir été lancées par un géant et atterri de façon hasardeuse dans cette baie.

 

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Au programme de notre après-midi, nous partons visiter la Grotte de la Surprise : à notre grande surprise (ou pas), nous voyons le port de l’île bondé de bateaux. Bien évidemment, ayant tous le même programme, nous nous retrouvons à faire la visite avec plusieurs croisières. A mon grand étonnement, ce n’est pas si désagréable, les gens sont respectueux des lieux (ou plus que ce que j’aurai pensé). Notre guide nous explique l’histoire de la grotte, de sa découverte et de l’importance de donner une image aux choses. Les pêcheurs ayant découvert la grotte ont tout de suite aperçu les formes d’un dragon, d’un éléphant, d’un couple ou bien encore d’une méduse géante. Les jeux de lumière faisant un peu « bling bling » ne sont pas non plus désagréables et accompagnent le récit de notre guide.

 

La deuxième activité qu’on nous avait vendue était le kayak. Au début, nous étions un peu réticentes à l’idée de faire du Kayak alors qu’il fait 15°C dehors, mais finalement, on se prête au jeu. On enfile le gilet orange super sexy et on part explorer la baie. Même si on prend un peu l’eau dans les kayaks, c’est super agréable ! Les paysages sont magnifiques ! On observe le coucher du soleil, la nature est si belle, et paraît aussi si puissante. Au fil de l’eau, on se sent de plus en plus petit devant ce labyrinthe. Les croisières ne nous emmènent pas très profond dans la baie. Pour bien explorer cette réserve naturelle, il faut d’après moi, soit connaître quelqu’un pour nous emmener en bateau ou bien se débrouiller et explorer chaque île habitée. Il y a dans la baie d’Halong, un grand nombre de grottes et de petits coins qui semblent être très peu touchés par la main de l’Homme. Si vous avez également le temps, je vous conseille de rester sur l’île de Cat Ba : il y a des treks à faire dans la montagne et beaucoup de richesse culturelles à découvrir (paraît-il).

 

Ce qui m’a le plus touchée aussi durant cette croisière, c’est les histoires du guide, une fois la nuit tombée. Contrairement à celui de la veille qui prônait la puissance du Vietnam, notre guide à bord du bateau nous explique, avec un sourire forcé, au contraire, que nombreux sont les vietnamiens qui voudraient se révolter contre le pays. En effet, la corruption est de plus en plus forte dans le pays. Les habitants en ont assez de devoir des choses à un gouvernement qu’ils n’ont pas choisi. Ainsi, il nous raconte que si une guerre devait éclater avec un autre pays, les vietnamiens ne suivraient pas le gouvernement. Trop faible, trop peureux de créer une résistance, ils espèrent un jour la démocratie. Son discours était vraiment touchant, surtout lorsque c’est raconté avec un sourire forcé car ça ne sert à rien de déprimer…

 

Après une nuit paisible et bercée par les vagues de la baie d’Halong…mais non, que dis-je, il n’y a aucune vague dans la baie d’Halong. L’eau est calme, quasi stagnante. Un beau lever de soleil entre 2 rochers, un réveil qu’on rêverait d’avoir tous les jours. La matinée passe finalement très vite, un peu de bronzette en haut du bateau, quelques parties de Babyfoot, encore de la bronzette, un peu de lecture, un cours de cuisine (une vraie arnaque, on a juste roulé nous-mêmes nos nems…c’est tout !), encore des partages d’histoire et encore du soleil ! Ça change du temps gris d’Hanoi, ici on profite du soleil et ma sœur essaye d’affiner son bronzage !

 

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Nous repartons pour Hanoi juste après le déjeuner. Ce fût donc une escapade express, mais avec des paysages tellement beaux que j’ai tout simplement du mal à les décrire par écrit. C’était incroyable. Je pensais que les paysages aquatiques étaient beaux uniquement l’été, mais grâce au soleil que l’on a eu, les rochers des montagnes et ces forêts grimpantes, c’était juste épatant.

 

Arrêt n°8 : Les rizières et les ethnies de Sapa

 

De retour à peine à Hanoi, j’embarque, et cette fois-ci en solo pour un bus de nuit pour Sapa (10$ l’aller pour 1 personne). Je laisse ma maman et ma sœur à l’hôtel. Pour elles, demain, c’est le retour en Europe. Les girls, j’ai adoré que vous m’ayez rejoint pour ces 3 semaines de vadrouille extraordinaires, drôles et mémorables.

 

J’embarque alors dans un bus de nuit avec des couchettes dans les alentours de 22h. C’est trop drôle ! Des sortes de lit superposés qui ressemble à des petits tubes. Mais en tout cas, vachement pratiques pour des trajets de nuit ! La traversée dure environ 7 heures.

 

J’arrive à Sapa à 5h du matin, tout le monde dort encore jusqu’à ce que le jour se lève. Au contraire, moi, toute excitée, je sors du bus. Il y a déjà quelques dames des villages de montagnes qui sont là. Je leur demande leurs prénoms (moi je cherche une fille qui s’appelle Shosho). Elles proposent des treks aux touristes venus de Hanoi pour la journée, 2 jours ou plus. Elles sont vraiment trop belles. Elles portent les habits traditionnels de leur village. Chaque village a ses propres couleurs et sa façon de broder les motifs décoratifs. Je refuse leurs propositions car j’ai déjà rendez-vous avec l’une d’entre elles. C’est la sœur de Shosho, Gia, qui vient me chercher. Nous partons prendre un petit déjeuner dans le marché de Sapa. Leur petit déjeuner à eux, ça sera riz et porc. Pour moi, un café suffira. 

On rejoint finalement Shosho qui me propose de faire soit un trek « difficile » soit un « facile ». Je choisis bien évidemment le « difficile ». Je suis rejoint par 4 australiennes pour faire ce trek, car elles avaient également contacté Shosho sur Facebook (pour les intéressés, sa page Facebook est « Trek with Shosho »).

 

Shosho nous laisse car elle part faire un trek « facile » avec d’autres personnes pour 1 journée. Nous partons alors avec Gia pour le trek « difficile ». Très vite, on remarque que le terme « difficile » se réfère au fait qu’il a plu la veille et que la terre est boueuse et glissante. Perso, je trouve ça encore mieux ! Il y a la petite sœur de Shosho et sa mère qui viennent nous aider à traverser cette épreuve. La maman de Shosho a dans les 55 ans, les mains bleues à force de manipuler la pâte colorante.

 

Les nuages sur la vallée se lèvent peu à peu et on aperçoit les fameuses rizières. Mieux, on traverse les rizières lors de notre trek. On marche sur les terrasses, boueuses. Plusieurs chutes sont au rendez-vous et très vite, mon manteau n’est plus jaune canari mais du genre dalmatien marron. Nous avons de la chance, pas de pluie (les jours précédents, les voyageurs ne voyaient pas à plus de 5 mètres). Arrivés sur une route goudronnée, on prend un rythme plus rapide et les dames du village « traînent » derrière. En effet, elles ne font pas plus d’1m30 je pense. Sur le trajet, elles nous apprennent à faire des chevaux avec des tiges de bambous fins et des fougères. C’est tellement beau. Ensuite, elles nous montrent les plantes qu’elles utilisent pour colorer leurs habits. Dans la paume de votre main, coupez en petits morceaux cette herbe, versez un peu d’eau et frottez vos 2 mains ensemble : une pâte bleue doit apparaître. Pas très doués, nous arrivons juste à bien colorer nos mains…en bleu.

A présent, le soleil fait son apparition, c’est magnifique ces rizières rouges (car en argile). Peu à peu, nous approchons des villages. Certaines personnes sont bouddhistes, certaines sont catholiques (comme le village de Gia). Certains sont des villages vietnamiens normaux, d’autres sont de véritables villages ethniques.

 

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Pour le déjeuner, nous sommes accueillis dans la maison de Shosho, elle vit avec sa maman et ses frères. Nourriture délicieuse, très bonne ambiance. Mais toujours aussi froid !! Ces maisons ne sont pas du tout isolées. Mais ces personnes sont tellement chaleureuses qu’on fait tout à fait abstraction.

Ayant choisi de rester 2 jours, nous sommes conduits dans une petite auberge. Pour information, il est tout à fait possible de dormir dans la même maison que les ethnies. Avec Shosho, on s’est mal comprises, je voulais dormir chez elle, parler avec sa famille le soir et voir tout simplement comment ils vivaient Tant pis, ça sera pour la prochaine fois.

Pour la petite histoire, Shosho est une jeune fille célibataire de 22 ans. Elle travaillait auparavant pour un hôtel de Sapa, mais à force de voir les touristes et de discuter avec eux, elle a décidé de se mettre à son compte. L’argent qu’elle récolte a pour but de financer ses études à Hanoi. En effet, son rêve est de partir du village, étudier et rendre visite à toutes les personnes qui ont fait un trek avec elle.

 

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En fin d’après-midi, nous partons pour une petite balade. Le village et le lieu sont magiques !

On s’installe sur la terrasse, je parle avec Shosho, ses 2 sœurs et une fille d’un village voisin. A chaque fois qu’elles sont assises, elles sortent leur tissu et cousent, et tout ça dès le plus jeune âge. Une d’elles, âgée de 19 ans, portent son deuxième bébé sur le dos en permanence avec elle pour qu’il apprenne les gestes que sa mère fait pour qu’il les reproduise lorsqu’il sera capable de marcher.

Le soir, atelier bracelet brésilien pour tout le monde.

 

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Le lendemain, grand soleil, et je décide de repartir avec Gia et une des australiennes pour un trek de 5h dans les montagnes. C’est magnifique. Oui c’est encore boueux, et alors ! Les paysages sont magnifiques ! On se sent tellement petit face à des paysages naturels comme ceux-là. On admire le travail de nombreuses générations à entretenir ces rizières. Ces rizières sont jaunes en septembre lors de la cueillette annuelle. C’est juste splendide !!!!!!!!!!!

 

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Après le déjeuner, je quitte la jeune australienne pour rentrer sur Sapa. Gia m’accompagne, le soleil se couche rapidement dans la vallée, les couleurs sont de plus en plus belles avec un ciel complètement bleu ! Gia me raconte sa vie plus en détail : son mari, ses enfants, sa vie dans les rizières, la solidarité dans le village, les échanges et les transactions (la location d’un bœuf pour labourer les rizières, le prix d’un cochon, etc.), la façon dont elle a appris l’anglais (en vendant ses produits à Sapa aux étrangers).

 

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Une expérience incroyable ! Des gens gentils et sages !

Pour le retour, même chose, bus de nuit pour 10$ et j’arrive à 6h du matin à Hanoi.

 

Arrêt n°9 : Saigon ou Ho Chi Minh City

 

Je commande un taxi à l’hôtel. Le trajet jusqu’à l’aéroport d’Hanoi est de 10$ et prend environ 30 min. Le taxi avait laissé allumé son « meter », et selon l’appareil, j’aurais dû payer en fait plus que 10$. Résultat, ça vaut plus le coup de demander à son hôtel.

Pour un billet d’avion à 40 euros, je me retrouve enfin à Ho Chi Minh, dernier arrêt au Vietnam.

 

Une fois arrivée à l’aéroport, il y a 2 moyens de se rendre en centre-ville.

  • Option 1 : prendre le bus n°152 qui coûte 5000 dôngs environ, mais dont le service se termine à 18h (selon les blogs).
  • Option 2 : prendre un taxi « meter » et espérer ne pas se faire arnaquer (j’ai lu sur les blogs que HCMC était connue et reconnue pour ces arnaques dans les taxis.

Il est 18h passé, donc je n’ai pas d’autres choix que d’opter pour l’option 2. Mais le taxi est trop cher pour moi toute seule. Ainsi, je vais voir un couple de canadiens (trop sympa) qui acceptent de partager leur taxi avec moi. Une fois sortis de l’aéroport, nous faisons la queue pour prendre un taxi et je vois passer devant nous le bus n°152 vide : alors rentrait-il au garage ou bien toujours en service, je ne le saurai jamais.

Nous n’avons pas un chauffeur de taxi mais une chauffeuse (la première que j’ai vue en Asie jusque-là). Très louche dès le départ, elle éteint le « meter » en plein milieu du trajet. On essaye tous les moyens de communication pour lui faire rallumer le « meter », elle semble avoir oublié le bon anglais avec lequel elle nous parlait 5 minutes avant. Elle a voulu jouer au plus bête avec nous. Ça n’a pas loupé, arrivés à destination on lui règle le montant indiqué sur le « meter », elle demande évidemment plus mais sans compter que je suis avec 2 canadiens dans la voiture et qu’on se laissera pas avoir. Même si elle n’accepte pas le montant, on lui dépose sur le siège et on sort calmement de la voiture, on prend nos sacs et elle nous court après qu’elle va appeler la police qu’on doit la payer. Et on lui dit que la police te dira que tu n’avais qu’à laisser allumer le « meter ». Elle hurle de toutes ses forces tout en essayant de garder le sourire. Bref, au revoir madame la chauffeuse ! Plus jamais !

 

J’arrive à l’hôtel « 3 La Hostel ». Très atypique, c’est à la base un restaurant végétarien qui a aménagé l’étage en auberge. Il y 8 lits uniquement, un peu comme à l’armée c’est-à-dire les uns à côté des autres (mais en bien mieux), donc non superposés. L’endroit est propre et sympa. La nuit est de 5$. Je rencontre à mon arrivée un américain avec qui je sympathise bien et avec lequel je pars engloutir 2 Kebab (30.000 dôngs l’un), dans la rue la plus connue des bars : Bui Ven. On parle de nos voyages, de ce qu’on fait dans la vie, et surtout de ces plans en Asie. Moi qui suis à l’approche du grand départ de retour en France, ça me fait rêver d’entendre les gens me parler de leurs plans pour les prochains jours, ou leur « No-plan ».

 

Le lendemain, je me lève avec une envie folle d’Oreo. Heureusement, j’en avais laissé dans mon sac à dos que j’avais mis dans mon casier sous mon lit. Mais surprise, l’endroit où j’avais ouvert le paquet la veille est bien fermé, mais une nouvelle ouverture a fait son apparition… Oui, oui, un rongeur a senti la bonne odeur des Oreos et s’est faufilé dans mon sac pour se faire plaisir. A mon plus grand soulagement, je vois que l’animal ne s’est attaqué qu’aux gâteaux. Mais quand même, j’avais très faim ! Je montre cela aux autres et ils me disent qu’ils ont oublié de me prévenir car la veille, il leur était arrivé la même chose, sauf que là, le rongeur avait fait un trou dans le vêtement pour arriver jusqu’aux Oreos. C’est des féroces ces rongeurs vietnamiens !!!! Ce soir, on accroche les Oreos au plafond (et c’est ce qu’on a fait) !

 

Enfin, je pars explorer HCMC seule avec mon petit guide et mon plan. Je pars au musée d’Histoire (15.000 dôngs), la pagode de l’Empereur de Jade, la cathédrale Notre-Dame de Saigon, la poste, la place principale avec pleins de fontaines. Plus je marche et plus j’ai un sentiment bizarre :

  • Je me sens comme à Bangkok. Cette agitation, ces milliers de scooter, ces cafés de rues, le rythme de la ville en général.
  • J’ai l’impression d’être dans une ville française. Les bâtiments, leurs formes, leurs couleurs et l’ambiance de certain quartier. A midi, je m’arrête chez un petit monsieur qui fait ces bonnes baguettes/paninis et il me dit parle un peu en français et me dit adorer la musique française. Trop choupi.
  • Après presque 1 semaine à porter des chaussures fermées et avoir eu les pieds humides 2 jours (après la boue de Sapa), mes pieds ont perdu toute leur corne et ils sont à présents en train de souffrir avec le cuir de la sandale…:/ Un retour à l’auberge est alors obligatoire… Et en plus, j’ai l’impression d’avoir perdu toute ma résistance à la chaleur après ces escapades dans le Nord.

 

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Me sentant un peu comme à la maison, comme à Bangkok, je m’approprie rapidement la ville. Ainsi, je choisis de me balader avec les américains et juste profiter du temps et de leur compagnie.

 

Ainsi s’achève mon voyage au Vietnam. Des rencontres vraiment sympas, des paysages très diversifiés et de la chance !

 

Pays n°3 : Singapour

 

Ma dernière destination en Asie du Sud-Est est Singapour. Je me rapproche peu à peu de la culture européenne me direz-vous. Mais l’unique raison pour laquelle je m’y rends, est pour retrouver mon binôme des Philippines pour de nouvelles aventures. En stage à Singapore dans une agence d’événementiel, je me permets une petite visite de 4 jours dans ce pays créé de toute pièce il y a une cinquantaine d’années.

 

De HCMC jusqu’à Singapore, je vole pour 100 euros.

Une fois arrivée à l’aéroport de Singapore, pas besoin de prendre de taxi, le métro est là. Ainsi, pour 2,30$ singapourien (soit 1,5 euros), je me rends dans le quartier de Geylang. Je suis toujours aussi bien accueillie, avec le beau sourire de mon binôme des Philippines, Lisa. J’arrive donc dans son appart, en colocation (car à Singapore, peu importe l’âge ou le salaire, tout le monde habite en colocation de 3 ou 4 personnes, les loyers sont très chers), au dernier étage avec rooftop. Ainsi, nous dînons sur la terrasse du rooftop, il fait chaud, on voit un petit bout de la ville éclairée. C’est juste tellement différent de là où je pouvais me trouvais quelques heures auparavant (HCMC). C’est un choc des cultures et je me pose la question: quel est l’endroit où je me sens plus à l’aise et dans lequel j’aimerais vivre…

Afin de profiter encore de cette soirée, on se rend au club Equinox, boîte de nuit situé encore plus haut que le fameux Marina Bay de Singapore (le rooftop en forme de planche de surf). La soirée est organisée par la société où travaille Lisa, Sunshine Nation, qui est spécialisée dans les soirées pour les expats de Singapore. A ma grande surprise, la plupart des expats et VIE sont français…décidément, c’est vraiment un retour progressif en France. C’est étrange, je me dis que c’est bientôt la fin d’un très long voyage. Je ne me laisse pas abattre, et je profite de la soirée, avec vue imprenable et DJ allemand.

 

Le lendemain, grande surprise, nous sommes invitées pour passer l’après-midi sur un catamaran qui est amarré dans pas n’importe quel port : le plus chic de Singapore. Ainsi, on se retrouve sur un bateau magnifique, on salue le capitaine et on remarque vite que les autres personnes du bateau étaient pour la plupart à la soirée d’hier. Avec Lisa, on est un peu déboussolées, on rentre dans un monde qui est totalement différent du nôtre et surtout qui est à l’opposé de ce que j’ai vécu pendant 6 mois. On mange du fromage, du bon pain, et même s’il n’est que 15h, le champagne est déjà sur la table. Alors on en profite, une coupe de champagne, une deuxième, une troisième, la cinquième bouteille, etc. Bref, après avoir été un peu « gêné » d’être dans ce monde, nous voilà complètement à l’aise et totalement dans le jeu. Les autres passagers du bateau sont très sympa : tous dans la trentaine, avocats, journalistes, banquiers, autoentrepreneurs, commerciaux, travaillant chez Amazon, à la Société Générale ou dans l’aéronautique…bref, à Singapore, il y a pas mal de boulot intéressant et qui payent bien…pour pouvoir se permettre des après-midis sur un catamaran.

 

En navigant sur les eaux de Singapore, on ne voit que de gros paquebots, ce n’est pas la meilleure vue qui soit. Mais, vite, nous arrivons sur les eaux indonésiennes, et là, il faut faire vite, on descend la grande voile et on part à tribord pour revenir en terre sûre. La puissance du vent sur la voile et sur les cordages est tellement puissante, j’en fais les frais en prenant plusieurs fois le cordage en pleine figure. Mais tant pis, je ne bouge pas de l’avant du bateau et de ses petits trampolines. Le soleil est fort, de quoi bien bronzer avant le retour à l’hiver de France. 

 

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Nous amarrons en fin d’après-midi sur une petite île, dont je ne me souviens plus le nom, pour que l’on puisse un peu se baigner et profiter du magnifique coucher de soleil. Ce fut une journée complètement incroyable. Mais elle ne se termine pas là. Lorsque nous rentrons au port, il est déjà 23h, mais on nous propose de se joindre à une seconde soirée sur un catamaran gigantesque qui fait peut-être 4 fois le catamaran sur lequel nous étions. C’est juste incroyable ! Je ne sais pas si j’aurais l’occasion dans ma vie de remonter sur ce genre de bateau alors j’en profite. Je visite ces chambres immenses, sa cuisine tout équipée, ce salon avec grand canapé et TV et ses matelots. Pour la petite histoire, le propriétaire de ce grand bateau est un suisse qui vient pour utiliser son bateau une fois tous les 2 mois, ainsi l’équipage est seul sur le bateau pendant 2 mois, payé et à faire la fête tant qu’il le souhaite. Après près d’un an à Singapore, le propriétaire voulait aller vers Cuba, ainsi, tout l’équipage se rendrait également à Cuba, et qui sait pour combien de temps.

 

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Journée tout simplement incroyable, qui se termine par un chinois à 2h du matin au détour d’une ruelle sombre.

 

Pour ma dernière journée, nous partons faire les touristes. On passe ainsi au peigne fin, le quartier de Little India, China Town et surtout, on se rend aux très fameux « Gardens by the Bay ». Oui, vous connaissez bien, ce sont ces énormes tours ornées de plantes grimpantes tout droit sorties d’Avatar. Les jardins sont extraordinaires avec des plantes de formes et de couleurs très originales. Nous choisissons de visiter aussi 2 serres présentes dans ce « Gardens by the Bay » qui sont le « Flower Dome » et le « Cloud Forest » (20$ singapourien pour les 2). Le « Flower Dome » n’est franchement pas impressionnant : je pense que pour les fans de fleurs c’est magnifique, mais je n’avais pas particulièrement d’intérêt là-dedans. Ainsi, nous sortons de ce congélateur, pour nous rendre dans l’autre serre, qui est également un congélateur, mais qui est tout de même, à mon avis, bien plus beau de par son architecture mais aussi son côté plus « attraction ». En effet, il faut prendre un ascenseur, et ensuite descendre en tournant autour d’une sorte de montagne végétale. C’est juste magnifique. On peut observer une très belle vue sur le jardin et Singapore en général.

 

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Pour asssouvir notre faim, nous optons pour un McDo qui se trouve dans le jardin (crazy !).

Et pour finir notre visite du jardin, nous attendons 19h45 pour un show illuminé des tours décrites plus haut. Pendant environ 10 minutes, la musique retentit et les tours s’illuminent au rythme de la musique. L’illumination de ces tours est possible du fait qu’elles sont équipées de panneaux solaires qui accumulent assez d’énergie pour pouvoir proposer un show enchanteur 2 fois par jour à la nuit tombée (19h45 et 20h45).

 

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Avant de refermer cette journée touristique, nous nous rendons en haut du Marina Bay rooftop. Comment s’y rendre sans payer ? Voici l’explication : ne vous rendez pas à l’étage 0, mais le 1 ou le 2. En effet, si vous partez du 0, les personnes à l’accueil vont vous faire payer 23$ singapourien : résultat, on vous amènera sur une grande plateforme faite pour les touristes où la vue sera certes magnifique mais vous serez juste là pour les photos. Alors que si vous prenez l’ascenseur au 2ème étage, vous irez directement au bar de l’hôtel, qui se trouve à deux étages au-dessus de la « plateforme pour les touristes », où vous aurez droit à une vue tout aussi impressionnante, l’accès au bar et à la vraie vie des expats…et tout ça gratuitement (sauf le cocktail au bar bien évidemment). ;)

 

Le lendemain, je remballe mes affaires pour la dernière fois, avant un long moment. Je retourne en Europe. Un voyage intense en Asie du Sud-Est se termine…avant qu’un nouveau voyage pointe le bout de son nez (et les caisses renflouées). 

 

 

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1 mars 2016

Les alentours de Bangkok, Thaïlande - n°5: Amphawa Floating Market & Maeklong Railway Market

Au départ de Victory Monument, Bangkok, des mini-vans partent tôt le matin pour 60 bahts (soit 1,50 euros) pour un trajet d’environ 1h direction Amphawa Market.

 

A chaque voyage que j’ai fait, je suis partie tôt le matin (entre 6h et 7h du matin). C’est une technique pour éviter les bouchons de Bangkok et pour bien sûr profiter de la journée une fois arrivée à destination.

 

Nous arrivons donc à Amphawa Floating Market vers 8h30. On passe dans une sorte de ruelle étroite et nous arrivons sur la rivière. Il est très tôt et les magasins commencent à peine à ouvrir. Au début un peu perplexe, on marche sur les quais, il n’y a aucun bateau. On est un peu déçues…mais jamais sans espoir. On décide de prendre notre petit déjeuner dans un petit bar ouvert. Les magasins qui sont le bord des quais commencent à ouvrir peu à peu. On se ballade un peu. Les bateaux commencent à arriver ! Bien remplis de nourritures colorées, les bateaux sont de vrais restaurants ambulants avec leurs cuisiniers aux chapeaux pointus.

 

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Amphawa est vraiment très agréable car très peu touristique et vraiment authentique. Je ne suis pas allée au marché flottant de Damnoen Saduak (connu pour être une réelle attraction touristique) donc je ne peux pas comparer. Amphawa, c’est une « agitation posée ». Nous y sommes allées en début de journée, bien que plusieurs guides recommandent de s’y rendre plutôt en fin de journée, car plus charmant avec ses lumières et ses bateaux éclairés.

 

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Pour notre déjeuner, nous choisissons un bateau qui nous semble appétissant et prenons les plus gros calamars, les plus grosses écrevisses et les plus grosses coquilles Saint Jacques. Résultat : je pense que je n’ai jamais mangé de fruits de mer aussi bons.

 

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Pour continuer dans cette ambiance de marché, nous prenons un bus local (8 bahts/personne soit 20 centimes) qui nous amène à un autre marché bien connu : le Maeklong Railway market. Sa particularité : le train qui mène à Bangkok passe à travers le marché. Ainsi, les vendeurs qui se trouvent le plus proche des rails replient à toute vitesse leurs étalages pour laisser place au train. Malheureusement, nous n’avons pas pu assister à cette scène de « re-pliage en vitesse ». Des travaux sur cette voie ferrée ont actuellement lieu et ce, jusqu’à novembre 2015 (selon mes recherches sur Internet). D’ici-là, l’endroit reste quand même très sympa et vraiment authentique : les poissons frais (ou pas) sur les étalages, les fruits et légumes de toutes les couleurs, etc.

 

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1 mars 2016

Les alentours de Bangkok - n°1: Koh Samet

Première virée en Thailande, direction l’île de Koh Samet.

 

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Afin de se rendre sur cette île, il faut prendre le mini-van au départ de la station de BTS (métro) « Victory Monument ». Une fois sortie de la station, il y a dans la rue, de nombreux stands où les gens vendent des tickets de mini-vans. Le prix d’un aller est de 220 bahts (5,5 euros) et le trajet est d’environ 2h/2h30 jusqu’au Pier pour prendre le ferry. Le ferry coûte lui 80 bahts (2 euros).

 

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A notre grande surprise, il a fallu payer encore 20 bahts (0,50€) pour rentrer sur l’île. Etant un groupe de 9 « farang » (ce qui veut dire touristes en thaïlandais), nous avons dû payer cette taxe. Gardez bien le ticket, car il peut vous resservir si vous comptez revenir sur l’île de Koh Samet pour un autre weekend.

Cette île est l’endroit préféré des habitants de Bangkok pour le weekend. Très proche de la capitale, calme et peu touristique, c’est un endroit très sympa pour s’échapper du stress, du bruit et de la pollution. Les plages du nord sont très sympathiques avec plusieurs bars disposés et le soir, la musique résonne avec le bruit des vagues.

 

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Etant considéré comme parc national, il faut payer 200 bahts/personne (soit 5 euros) pour pouvoir accéder aux plages de Koh Samet. Ce petit papier, je vous conseille de le garder précieusement car les gardes forestiers le redemanderont à chaque entrée. Si vous comptez revenir un autre weekend, je vous conseille également de le garder ! ;)

 

Nous avons réservé un tour organisé pour se rendre sur quelques îles aux alentours de Koh Samet pour faire du snorkeling (avec notre masque et notre tuba). Malheureusement, même si nous passions du bon temps tous ensemble, ce tour ne valait pas du tout ceux que j’avais fait aux Philippines. A ce moment-là, je me suis sentie très nostalgique de mon voyage aux Philippines. Il n’y avait pas de poissons dans l’eau, beaucoup trop de personnes (touristes ou pas) avec leurs gilets orange de sauvetages et beaucoup trop de personnes en général sur les îles sur lesquelles on s’arrêtait. Cependant, le sable était chaud, les vagues belles et le temps magnifique.

 

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Pour s’échapper un peu des bars et de l’agitation des plages du Nord, nous avons pris un taxi pour 9 personnes qui nous a coûté en tout environ 400 bahts (soit 10 euros en tout) pour nous emmener sur une plage extrêmement belle : Ao Wong Duean. Petite et bien cachée sous les arbres, cette plage appartient à 2 hôtels. Un calme, une eau plus claire et moins sale pour satisfaire les clients…et nous on en profite bien aussi.

 

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Pour le retour, il faut payer le taxi (à nouveau 400 bahts), le ferry et le mini-van pour Victory Monument, Bangkok.

Je recommande de faire cette île pour 3 jours et 2 nuits lorsque vous restez à Bangkok pour une longue période (comme moi : en échange pour 5 mois en Thaïlande).

Sinon, si vous êtes de passage, je vous conseillerais plutôt l’île de Koh Chang, plus au Sud-Est de la Thaïlande !

 

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6 janvier 2016

Les alentours de Bangkok - n°2: Kanchanaburi

Un nouveau weekend, une nouvelle expédition en dehors de Bangkok. Selon moi, le plus grand plaisir de vivre à Bangkok est qu’il y a un million de choses à faire le weekend dans les alentours de la capitale thaïlandaise.

 

Ce weekend ça sera Kanchanaburi, ville connue pour sa terrible histoire. Dans les années 1943-1950, les Japonais ont entrepris la construction d’une ligne de chemin de fer stratégique de 415km pour relier la Thaïlande et la Birmanie. Les ouvriers étaient pour la plupart des thaïlandais et des prisonniers de guerres alliés.

 

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Nous nous rendons à Kanchanaburi en bus (pour 110 bahts/personne soit moins de 3 euros). Le trajet fut plutôt épuisant car même si Kanchanaburi se situe à 1h30 de route, nous avons passé plus du double car de nombreuses personnes montaient et descendaient du mini-van au fil du trajet.

Arrivés à la station de bus de Kanchanaburi, nous marchons un petit quart d’heure pour nous rendre à notre guesthouse pour les deux prochaines nuits : VN Guesthouse. Au début, je n’avais rien remarqué. Mais lorsque je me suis appuyée contre la porte pour enlever mes chaussures, j’ai senti que ça bougeait un peu. En effet, nous allions dormir SUR la rivière Kwaï.

 

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 Après avoir déposé nos affaires, on se dirige vers la station de train de Kanchanaburi pour prendre le fameux train. Cependant, le train ne passe que 2 fois par jour : à 10h30 et 15h30 (informations à vérifier si vous voulez passer par là). Nous trouvons alors un taxi que nous négocions pour toute l’après-midi pour 6 personnes (à 130 bahts/personne soit 3,25 euros) et partons pour le Musée de Hell Fire Pass (à environ 1h de route de Kanchanaburi au Nord).

 

Le musée est vraiment très beau et très intéressant. Je conseille vivement de prendre les audioguides (qui sont gratuits). A la fin de la visite du musée, il est possible de sortir et se balader sur les traces de l’ancien chemin de fer, avec son audioguide qui relate les différentes étapes de la construction. La ballade dure environ 3h (aller-retour) et fait 4 km. Malheureusement, nous n’avions pas prévu cela. Pour ceux qui souhaitent aller voir ce musée lors d’un passage à Kanchanaburi(que je recommande), prévoir 4h (1h de trajet et 3h au musée).

 

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Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au fameux pont de la rivière Kwaï. Cet endroit, maintenant très touristique, a perdu de son histoire. Les gens viennent faire de nombreux « selfies » et les marchands locaux en profitent pour vendre aux touristes souvenirs et autres babioles. Ce pont est en quelque sorte un mémorial de la souffrance des ouvriers durant la guerre. Fait à l’origine de bambous, il est maintenant construit en dur.

 

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Le lendemain, nous partons tôt pour se rendre au parc national d’Erawan. Le trajet est également d’1h/1h20 au départ de Kanchanaburi en taxi (nous négocions à nouveau le prix du taxi pour 110 bahts/personne pour la journée, soit 2,75 euros).

A l’entrée du parc, nous nous acquittons d’un droit d’entrée de 300 bahts/personne (7,5 euros). Le parc d’Erawan est connu pour ses nombreuses cascades. Nous entreprenons alors notre ballade dans la vallée à la découverte de celles-ci. Le ciel n’est pas totalement bleu mais il fait quand même chaud. Heureusement que le soleil n’est pas là, sinon, nous aurions pu étouffer dans cette jungle. Les cascades sont à des étages différents, et plus nous grimpons plus elles sont belles. Cette eau claire est magnifique !

Arrivés à l’avant-dernière cascade, nous décidons que nous méritons une bonne récompense, alors on plonge dans l’eau claire. C’est gelé et rempli de gros poissons qui nous mordent !!!! Sans rire, je ne sais pas s’ils mordent ou s’ils pincent, mais ce n’est pas super agréable (et ça fait peur) ^^.

La jungle est magnifique et ça sent bon (sûrement aussi car il avait bien plu la veille). L’endroit est splendide et relaxant. Nous quittons le parc vers 14h pour retourner vers Kanchanaburi et reprendre le bus pour Bangkok.

 

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Nous sommes tous heureux d’avoir opté pour ce weekend à la montagne plutôt que les plages de sables blancs.

 

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Il y a d’autres choses à faire dans les alentours de la ville de Kanchanaburi : le musée JEATH, les cimetières alliés, le temple Wat Tham Khao Pun (qui se trouve dans une sorte de cave), le temps Wat Ban Tham (se trouvant également dans une cave mais par lequel il faut d’abord passer dans la gueule d’un dragon), le Night market de Kanchanaburi (pour cause de pluie nous n’avions pas pu nous y rendre).    

16 décembre 2015

Jo pour 2 semaines de voyage en Thailande : Chiang Rai - Chiang Mai - Ko Samui - Ko Phangan !

Pour ces 2 semaines de voyages, Sarah me fait le plaisir de se joindre à moi pour de nouvelles aventures.

 

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Arrêt n°1 : Chiang Rai

Nous prenons l’avion de Bangkok pour Chiang Rai (25 euros l’aller/personne). Ayant atterris tôt le matin, nous avons la journée entière pour visiter les environs de Chiang Rai. Dès la sortie de l’aéroport, nous avons des conducteurs de taxi qui sautent sur nous pour nous offrir leur service. Finalement, nous cédons pour un taxi employé par l’aéroport pour 2500 bahts la journée (soit 60 euros pour 2). Oui c’est cher. Je pense que si on sort un peu de l’aéroport et on marche plus loin vers les taxis normaux, on peut trouver des tarifs plus bas. Enfin bref !

 

Nous partons avec notre super chauffeur (parlant anglais et grand blagueur) pour le Temple Blanc (aussi appelé Wat Rong Khun). Ce temple, construit dans les années 1997, est au sommet de la bizarrerie. Il n’a rien de comparable aux anciens temples bouddhistes que l’on trouve aux quatre coins de la Thaïlande. Le chemin menant à l’entrée du temple est longé de mains qui sortent de terre, semblable à ce qu’on peut voir dans les films d’horreurs avec des Zombies sortant de l’eau ! A l’intérieur, ce n’est pas l’histoire de Bouddha qu’on essaye de déchiffrer mais plutôt l’apparition de Spider Man, des Minions, des Tortues Ninja ou de Matrix. Alors pourquoi cette « pop-culture » et ces personnages de film sont dessinés aux murs du temple…aucune idée. A l’intérieur, il y a également une statue (comme vraie) d’un moine bouddhiste. Dans la plupart des temples que nous avons visités dans le Nord de la Thaïlande, nous avons vu plusieurs fois ces moines en pâte à modeler. Le pourquoi du comment reste toujours un mystère…

Malgré tout, le Temple Blanc reste un endroit très touristique et un peu dérangeant. Je dirais donc « à voir pour le croire ». Pas très loin, il y a également le Baan Si Dun, également appelé le Temple Noir (par opposition au Temple Blanc) à visiter pour les curieux…mais nous avons passé notre chemin pour celui-là.

 

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Ensuite nous partons plus au Nord pour Doï Tung et le jardin de la reine mère (les jardins Mae Fah Louang). Nous déjeunons dans le village d’à côté et nous sommes les seules étrangers. C’est un plaisir de quitter la foule et d’être avec les locaux dans leur quotidien. Nous voyons les habits traditionnels et rencontrons des gens avec le sourire jusqu’aux oreilles. Très beau.

Nous nous baladons ensuite dans les jardins que la reine mère a fait construire (droit d’entrée 90 bahts/personne soit 2,20 euros). Sur les collines, de multiples variétés d’orchidées sont exposées et les couleurs, formes et ambiances se mélangent. Il est possible de se balader dans la serre des orchidées, comme traverser un petit coin d’eau ou bien même un mini-labyrinthe. C’est très agréable de s’y balader. 

 

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Ensuite nous partons encore plus au Nord pour Mae Saï. Ici, notre chauffeur nous dit de faire un tour dans le marché, mais nous, plus curieuses que ça, décidons d’aller au-delà. En marchant, nous voyons au loin des marches qui semblent interminables. Peur de rien, on s’y dirige et on commence notre ascension. Bien fatiguant mais bien mérité. Nous atteignons un temple doré magnifique, un point de vue sur la ville frontalière avec la Birmanie incroyable et même un Bouddha surprise perché sur la colline birmane. Ça valait le coup de transpirer un peu plus.

 

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Dernier arrêt de la journée (oui les distances sont longues) est le Triangle D’Or. Au début, je ne voulais pas trop y aller car plusieurs personnes m’avaient déconseillé d’y aller, avec, pour argument, qu’il n’y avait rien de surprenant et que c’était même décevant. Je suis malheureusement dans l’obligation de confirmer cela. Certes, c’est rigolo de se dire qu’on est à la frontière entre la Thaïlande, la Birmanie et le Laos, mais c’est tout. Je pense que nous sommes restées 10 minutes, le temps de photographier la séparation des 3 pays par le Mékong, le beau Bouddha doré et de faire pipi.

 

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Après nous avoir appris quelques mots en thaïlandais, nous avoir raconté quelques mésaventures avec de  précédents voyageurs, et essayé de nous marier à son fils ainé, notre super chauffeur Kobchok nous dépose dans le centre de Chiang Rai. Nous cherchons une auberge et après plusieurs endroits complets, nous atterrissons finalement dans un endroit appelé Chill Out Homestay. Pour 2 lits simples (matelas très fin) et la salle de bain commune, nous payons 300 bahts pour 2 (soit 7,5 euros). Sur nos guides, il y avait des hôtels recommandés mais malheureusement déjà complets…

 

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Nous sortons diner dans le Night Bazar de Chiang Rai. Certes plutôt touristique avec un food court proposant de la nourriture thaïe aussi bien qu’européenne. C’est quand même sympa pour une soirée. Il est possible de faire quelques emplettes également.

 

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Plus tard, en nous baladant, nous arrivons à l’horloge de la ville qui propose un petit « show » tous les jours aux coups de 18h, 19h, 20h et 21h. Musiques traditionnelles, changement de couleurs et petites animations de l’horloge au programme. Ces 5 minutes sont mignonnes mais rien de transcendant. Cependant, le bar à côté de l’horloge a, lui, attiré plus particulièrement notre attention. En regardant de plus près, on voit 5 chats se balader dans le bar et les clients jouer avec eux. On décide de rentrer mais il se fait tard, les chats sont fatigués (et peut-être aussi totalement ensuqués après avoir été nourris toute la journée) et sont donc moins enjoués lorsque l’on secoue devant leurs yeux la petite souris en peluche.

 

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Arrêt n°2 : Chiang Mai

Depuis Chiang Rai, nous prenons un bus qu’ils appellent « VIP bus » pour 238 bahts/personne (6 euros/personne). Ce bus « VIP » est en fait un bus à taille normale mais avec uniquement 21 places à l’intérieur donc, comme vous pouvez l’imaginer, des sièges qui peuvent se baisser plus facilement car plus de place. Ainsi, notre trajet de 3h le matin s’est fait en douceur et en ronflant (surtout après une nuit sur un matelas tout fin et donc très peu confortable).

 

Une fois arrivée, on remarque qu’en fait, nous sommes encore loin du centre, et nous prenons alors un Tuk Tuk pour 120 bahts/2 personnes (soit 3 euros) qui nous amène dans le centre-ville historique de Chiang Mai. Une fois sur place et après quelques essais, nous déposons les bagages chez Lanna Guesthouse (400 bahts/nuit soit 10 euros la nuit et pour 2 personnes).

 

Nous partons dans l’après-midi pour le Doï Sutep. Du centre-ville, nous prenons un songthaew (une sorte de mini-camionnette) pour 80 bahts à 2 (2 euros) jusqu’au zoo, et, de là, un autre songthaew pour 100 bahts à 2 (soit 2,5 euros) jusqu’au Doï Suthep. Nous arrivons finalement en bas des 306 marches qu’il faut grimper pour arriver jusqu’au temple dit « temple dans le ciel ». La montée n’est pas si corsée que ça, c’est plutôt easy ! Arrivées en haut (droit d’entrée de 30 bahts/personne soit 0,80 euro), on croise des enfants, habillés tout en bleu, trop chous, avec qui on sympathise et avec lesquels on prend un petit « groufie ». Le temps est très beau, beaucoup de gens viennent prier et déposer des offrandes. La vue sur Chiang Mai (deuxième plus grande ville de Thaïlande après Bangkok) est imprenable de là-haut. C’est époustouflant. Plus bas, il y a également un centre de méditation. Nous sommes allées voir de plus près ce que c’était, mais il propose uniquement des cours pour plusieurs jours (nous n’avions pas assez de temps dans notre planning…). Nous avons tout de même aperçu plusieurs européens suivre ces cours.

 

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En bas des escaliers, il y a une taillerie de jade. Nous avons pu rentrer dans la fabrique elle-même et voir les ouvriers travailler cette pierre.

 

Au retour, le chauffeur nous dépose au niveau de la place des 3 rois et, à notre grande surprise, il y a un grand rassemblement sur la place avec de nombreux thaïlandais en costumes traditionnels. L’anniversaire du Roi n’étant que dans 2 jours, nous étions un peu étonnées. Mais puisque le jour de l’anniversaire du Roi tombe en même temps que la fête des pères, Chiang Mai a pris la décision de séparer ces deux cérémonies. Ainsi, par chance, nous avons pu assister aux danses traditionnelles et aux chants typiques. Super sympa. J’avais assisté aux cérémonies de l’anniversaire de la Reine (en Août), donc c’était sympa de revivre ces moments typiques.

 

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Le soir, nous sommes parties pour un endroit, certes touristique, mais bien pratique pour faire ses emplettes et pour chiller un peu : le Night Bazar. Avec également un food court en son centre, nous avons eu l’occasion d’entendre de jeunes talents thaïlandais chanter des chansons anglaises. Leurs accents était juste adorables et leurs voix surprenantes !

 

Le lendemain matin, nous partons pour notre Cooking class chez Asian Scenic Cooking Class. Pour 800 bahts/personne (20 euros/personne), nous avons eu droit à un cours de 4 heures, une visite du marché et 5 plats. Une fois arrivées sur place, nous avons été placées dans un  groupe de 10 personnes avec une cuisinière Thaïe (adorablement adorable et avec un humour parfait). Nous sommes partis dans le marché d’à côté (avec nos petits chapeaux pointus pour ne pas nous perdre) et on nous a expliqué la différence entre les grains de riz normaux et de riz gluant, l’importance des produits utilisés et comment se procurer ces produits en Europe, ou bien quels étaient ceux de substitution.

Une fois de retour, nous mettons notre tablier et nous commençons à cuisiner les plats suivants :

-          Pad See-ew (sorte de Pad Thaï mais avec des noodles plus larges)

-          Spring rolls

-          La pâte à massaman curry

-          Le curry massaman avec son poulet et ses patates

-          Coconut milk with banana

-          Mango sticky rice

 

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 Après avoir mangé toute la matinée, un peu de repos s’impose et ensuite nous partons pour le Sud de Chiang Mai vers Lamphun pour visiter le temple Wat Phra That Hariphunchaï. Nous avons pris un mini-van pour 25 bahts/personne (soit 0,50 euro). Le temple est très sympa à visiter car aucun touriste. Nous avons même eu droit aux chants des moines. En sortant du temple, nous assistons (encore une fois une belle surprise) à un défilé pour l’anniversaire du roi. Les personnes sont habillées avec les vêtements typiques de leurs tribus ou ethnies. C’est magnifique. Et les rythmes sont aussi très différents des nôtres. Le temps passe trop vite, nous devons déjà repartir avec le dernier van pour Chiang Mai, et grâce à une dame toute adorable, nous trouvons l’arrêt du van et réussissons à repartir à la maison.

 

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Nous consacrons notre dernière journée aux… ELEPHANTS. En effet, après une expérience au Laos un peu perturbante et avec le rêve de Sarah de voir les éléphants, nous étions obligées de passer par cette étape. Afin d’avoir la meilleure expérience possible, nous avons réservé une journée au sein de « Elephant Nature Park » pour 2500 bahts/personne tout compris (60 euros environ). L’endroit est tout simplement un paradis pour les éléphants. Une savane dans la jungle pour les éléphants. Le parc est né du rêve d’une thaïlandaise de sauver ces animaux maltraités, les soigner pour leur rendre leur liberté plus tard. Certains éléphants ont des séquelles de leur vie précédente en tant qu’animal de cirque ou pour les travaux : ils sont soient aveugles, soient avec la cheville tordue, soient ils ont marché sur des mines et sont en cours de rétablissement après plusieurs opérations lourdes aux pieds… Durant notre journée, nous avons pu caresser les éléphants, faire quelques selfie et surtout les voir libres sans ne jamais voir aucun d’eux attachés avec une chaîne au pied. A chaque éléphant son protecteur : chaque éléphant est sous la responsabilité d’une seule et unique personne. Cette personne est en quelque sorte choisie par l’éléphant, la plupart du temps c’est parce qu’à son arrivée, cette personne était celle qui lui apportait à manger. Toute la période durant laquelle l’éléphant sera dans le camp, il gardera le même « protecteur ». La complicité entre les éléphants et leurs protecteurs est vraiment très belle.

Dans l’après-midi, nous partons laver les éléphants, ou plutôt les rafraichir. Nous partons avec eux vers la petite rivière et nous allons mettre les pieds dans l’eau et leur jeter des sauts d’eau. Ce n’est pas réellement un « bain avec les éléphants » mais juste l’arroser pour le rafraichir (les éléphants se couvrent également de boue pour avoir moins chaud, la boue étant également un très bon écran total). Ainsi, nous avons un peu été déçues de ce moment, mais c’était quand même amusant ! :)

Nous avons également vu un bébé éléphant s’amuser avec une roue de voiture, adorable ! Les petits sont vraiment plein d’énergie et très rapides : il a failli écraser Sarah !

 

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Le soir même, petit tour de la ville et visite des temples qui font aussi l’histoire de Chiang Mai.

 

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Arrêt n°3 : Ko Samui

 

Nous prenons l’avion depuis Chiang Mai pour Surat Thani (70 euros/personne). De là, nous devons encore prendre un bus pendant 1 h et ensuite 1 ferry pendant 1h30 pour arriver enfin à Na Thong sur l’île de Ko Samui (bus + ferry = 400 bahts/personne = 10 euros/personne).  Le voyage a donc duré toute la journée. Sur le ferry cependant, c’était un moment de libération : chaise longue tout en haut du bateau et coucher de soleil magnifique avec de très beaux nuages (qui s’avéreront être fatals durant la suite du voyage…).

 

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Une fois arrivées sur l’île, eh ben c’est vide. Il est 18h45. Bon, nous n’avons rien réservé à l’avance et partons tout de même à pied pour trouver un endroit où dormir. Nous tombons sur un restaurant qui propose également des chambres. Je n’ai pas retenu le nom car très peu utile et non recommandable. La chambre nous a coûté 500 bahts à 2 (12 euros) et elle était totalement humide et irrespirable. A ce moment-là, on est un peu…déprimées. A cela se rajoute une avalanche de pluie sur l’île. Nous décidons alors de planifier nos prochains jours en demandant conseil à l’accueil en bas. Il s’avère que c’est en ce moment la saison des pluies sur la région de Ko Samui (novembre à mi-décembre). Et qu’en plus de cela, le parc national maritime, Mu Ko Ang Thong, que nous voulions faire est fermé durant cette même période…alors là, nous sommes juste au bout du bout !!!! Histoire de nous rassurer, nous allons faire un tour dans la ville mais rien n’y fait, c’est totalement désert, il est à peine 20h.

On part vite se coucher, trop déprimées pour réfléchir.

 

Le lendemain, c’est déjà plus vivant et il ne pleut pas (pas encore). Nous décidons de prendre des vélos pour partir voir les chutes d’eau de Hin Lat à 3 km de Na Thong. Très difficile de trouver un loueur de vélos…ici, on ne circule qu’à scooter. Après une grande motivation et de la persévérance, nous trouvons enfin l’unique magasin de vélos et nous négocions 2 vélos pour 150 bahts/ les 2 vélos pour la journée (pour info : le magasin est au bout de la ville de Na Thong vers le Sud). Nous partons alors pour 3km à vélo jusqu’en bas des chutes d’eau. Arrivées sur place, on file s’abriter car…il s’est remis à pleuvoir. Nous attendons un peu que ça se calme, mais rapidement, on s’impatiente, on achète des k-ways et on part dans la jungle à la recherche de ces chutes d’eau. Sarah en tongs, moi en sandales, nous sommes totalement équipées pour cette escapade. Mais ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, n’est-ce pas ? Donc finalement, après quelques frayeurs, on s’en sort plutôt très bien. Au bout d’un moment, on ne sait plus si il pleut dehors ou bien sous le K-way mais ce n’est pas grave, la jungle sous la pluie est tout simplement magnifique. Ça sent bon la terre mouillé et c’est finalement très sympa (je pense que faire ce petit trek sous un soleil de plomb aurait été pire). Après quelques stops, on arrive enfin aux chutes d’eau : la puissance de l’eau est juste impressionnante. Avec toute la pluie qui est tombée, l’eau est boueuse et le courant très rapide (baignade déconseillée), mais le son de l’eau et le fracas sur les roches…c’est juste très beau.

 

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Sur le chemin du retour, on trouve un banc de sable sur lequel on s’aventure pour sentir l’eau sur nos pieds fatigués.

 

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Bien évidemment, nous ne sommes pas dans le coin le plus sympa de Ko Samui, mais au lieu d’aller de l’autre côté de l’île, vers les plages de Lamaï ou Chaweng (réputées pour leur beauté et leurs fêtes), nous préférons partir de Ko Samui (où les prévisions météo pour les jours suivants sont juste déprimantes) pour Ko Phangan.

Donc pour 200 bahts/personne (5 euros) et au départ du pier du Big Buddha, nous prenons un ferry pour 45 minutes (qui secoue bien) pour Ko Phangan.

 

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Arrêt n°4 : Ko Phangan

 

Après une traversée rigolote, perte de tampons (non usagés) qui glissent le long du bateau (la honte), nous arrivons enfin sur notre nouvelle île. Grâce aux flyers distribués durant la traversée, nous décidons de nous rendre au Coral Bungalow (Rin Ouest) qui propose une chambre pour 200 bahts la nuit (5 euros la nuit soit 2,5 euros par personne !!!!!!! Le prix est juste imbattable). Ce bungalow est réputé pour faire les pré-chauffes des fameuses Full-Moon, Half-Moon et Black-Moon party de l’île. Les prix des chambres augmentent bien évidemment durant ces périodes à 700 bahts la nuit (ce qui est totalement correct sachant que la chambre comprend 1 lit double, 1 lit simple, 1 salle de bain et un ventilateur).

 

Le lendemain, on s’offre notre première grasse mat’ ! On mange à l’heure qu’on veut et on profite de la plage, de l’eau chaude et d’une bière au coucher de soleil (oui la journée passe vite à la plage^^). Nous finissons la baignade à la piscine de l’hôtel et nous faisons la rencontre d’un français qui restera notre acolyte pour le reste de notre séjour à Koh Phangan.

 

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Le soir-même, nous décidons de nous rendre à une soirée appelée la Shiva Moon (oui, on avait très envie de tester une « Moon » party à défaut de ne pas participer à une des fameuses Half ou Full Moon party).  Mais les serveurs du Coral bungalow (au passage juste géniaux et drôles), nous conseillent plutôt d’aller sur la plage de Rin Est vers le Tommy’ Resort qui organise une soirée sur la plage. Après avoir rencontré d’autres voyageurs au Coral Bungalow, nous décidons tous ensemble de nous rendre sur l’autre rive pour une soirée arrosée. Nous ne sommes pas déçues, nous avons droit à du limbo enflammé, de la bonne musique, les pieds dans l’eau et faisons plein de rencontres sur place (chiliens, hollandais, canadiens…). Un bon moment convivial avec nos buckets. On passe ainsi notre soirée sur la plage à danser.

De retour à l’hôtel, Sarah, notre acolyte français et moi décidons de nous balader sur la plage et admirer les étoiles. Le ciel est tout simplement magnifique avec des étoiles brillantes comme jamais je n’en ai vu je pense. Eh bien sûre, à 3h du matin, au bord de la plage, rien ne vaut un bain de minuit !!!!!

 

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Le lendemain, on s’offre une deuxième grasse mat’ bien méritée ! On enchaîne avec plage et bronzette sur la plage Rin Est. Après avoir rencontré à nouveau les canadiens, je convaincs mes compagnons de tester, comme eux et comme à Bali,… les Mushrooms shake à la fraise.

 

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Très bonne expérience avec laquelle on enchaîne une soirée bière et musique américaine au Coral Bungalow avec les autres voyageurs. Nous réunissons alors environ une quinzaine de personnes et plus d’une trentaine de bières. Soirée extra, encore une fois !

 

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Durant notre séjour, nous avons longtemps hésité à visiter le reste de l’île. Mon côté exploratrice mourrait d’envie de partir au Nord de l’île mais la météo étant tellement instable, les taxis extrêmement cher et les routes trop dangereuses pour tester à nouveau le scooter, que mon côté grand-mère a remporté et choisi le repos durant ce séjour ici. Nous avons bien fait. Les 3 canadiens rencontrés, conducteurs de scooters sur Ko Phangan depuis leur arrivée, ont tous eu un accident de scooter (épaules endommagées, genoux en sang, orteil en sang). Les routes sont terribles, ce sont de petites collines accompagnées de virages invisibles qui surprennent à chaque fois, et en plus de ça, les chauffeurs de taxi roulent comme s’ils y avaient une compétition quotidienne sur l’île.

 

Tristes de quitter l’île et les gens rencontrés, nous rentrons à Bangkok.

 

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Le trajet du retour, organisé par l’hôtel, nous a coûté 1100 bahts/personne (27 euros) et comprenait le taxi jusqu’au pier, le ferry, le bus pendant 10 heures jusqu’à Bangkok. Le trajet en bus n’était pas une vrai partie de plaisir surtout quand tu as à côté de toi un Thaï qui ronfle TOUTE la nuit et durant TOUT le trajet.

 

Je suis très contente de ces 2 semaines de voyage avec Sarah, remplies d’inattendu, de chance, de rencontres et de découvertes culturelles extraordinaires. A refaire ! ;)

 

Et vive la bataille corse!

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16 décembre 2015

Jo dans le Nord du Laos !

Ainsi, me revoilà encore une fois sur la route avec mon sac à dos. Rien que l'idée, parfois, me fait frissonner. Quel bonheur de prendre avec soi le strict nécessaire, un peu d'argent (sa carte bleue), son appareil photo chargé (détail très important) et être totalement ouverte à la découverte! Rien que de me dire que je serai dans un nouvel endroit si différent de ce que je connais...j'adore!!!

Je suis donc partie de la station de train Hua Lamphong à Bangkok avec le train de nuit n°69 dans le wagon réservé aux femmes et aux enfants. De Bangkok jusqu’à la frontière Nong Khai, j’ai mis 11 heures de train, et j’en ai eu pour 750 bahts (soit un peu moins de 20 euros). Le trajet était parfait, les lits confortables, et les paysages traversés très beaux. Arrivée à Nong Khai, je change de train pour prendre le n°913 pour Thanaleng, la première station de train après la frontière, au Laos (20 bahts pour 20min).

 

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Alors me voilà au Laos, cette fois-ci en compagnie de Touï (de son nom Lao). Après une semaine de retrouvailles familiales, je rejoins mon acolyte de voyage à Vientiane.

 

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Arrêt n°1 : Vientiane, la capitale et la famille lao


Touï et son oncle viennent me chercher et nous partons pour la maison familiale à Vientiane. Après une petite demi-heure de route, nous arrivons à destination. À ma grande surprise, il n'y a pas de gratte-ciels, pas de building, pas de routes parfaites...mais des petites maisons, quelques villas et surtout des routes à trous et avec beaucoup de sables sur le bas-côté. La différence avec les autres capitales est juste impressionnante.


Je suis finalement accueillie à bras ouverts par la famille et ai la chance de rencontrer différentes générations dans une même maison, de la grand-mère à l'arrière-petite-fille. Je les remercie pour leur gentillesse et leur accueil.


Afin de ne pas fondre en plein soleil, nous sortons visiter un peu à la nuit tombée. Nous partons d'abord au temple Pha That Luang. Avec l'éclairage, cette montagne dorée est juste très belle au milieu de la ville.

Ensuite, nous partons au marché de nuit qui se situe le long du Mékong. La grand-mère nous raconte que le Mékong était bien plus large avant. Mais depuis, l'eau est retenue par les barrages des chinois plus haut. De plus, lorsque le communisme faisait rage au Laos dans les années 1975, nombreux sont ceux qui ont essayé de traverser le Mékong à la nage et...qui ont péri lors de la traversée du fait du courant.


Avant de partir le lendemain pour une nouvelle destination, nous nous arrêtons dans un endroit fort de la ville: l'Arc de triomphe de Vientiane, Patuxai. Ce monument est un souvenir du temps de la colonisation française du pays.

 

Ce qu’il y a de très sympa à faire aussi dans les alentours de Vientiane (mais que je n’ai pas eu l’occasion de faire) est le Buddha Park.

 

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Arrêt n°2 : Vang Vieng et ses paysages incroyables


Arrivés à la Northern bus station de Vientiane, nous prenons un mini-van (50.000KIP/pers) pour 4h direction Vang Vieng. Une fois arrivée sur place, nous prenons un tuk tuk pour 10.000KIP/pers, qui nous amène dans le centre-ville.


Ici commence alors la recherche de logement. Après avoir fait le tour de plusieurs Guesthouse, nous trouvons un petit endroit de l'autre côté de la rivière (Paradise Guesthouse), tout mimi et très tranquille. Pour 60.000KIP/la nuit, nous dormons dans un bungalow. Qualité/prix correct avec une salle de bain propre et des colocataires très surprenants. En effet, le bungalow était constitué de lattes, nous avons reçu la visite d'un cafard et d'une grosse araignée. Mais ce genre de visite est très habituelle peu importe où vous vous rendez. ^^


La nuit déjà tombée, nous décidons de nous balader dans les alentours au bord de la rivière et nous nous arrêtons dans le restaurant le Lotus, tenu par un français et sa femme lao (super cuisinière). Une chance car nous obtenons quelques conseils pour nos ballades du lendemain.

 

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Ne pouvant pas conduire de scooter, et au vu du chemin (rempli de cailloux), nous décidons d'opter pour un quad (180.000KIP/ la journée soit 18€). Alalalala, le quad! Toute une aventure ! N’ayant jamais fait de quad de ma vie, j’étais un peu sceptique, mais pourquoi pas, je suis là pour tout tester. Mauvaise idée : le quad n’avait aucune suspension donc vous imaginez un peu une journée entière sur ces routes abîmées… bref ! Ce n’est pas ça qui va nous arrêter. Et loin de là, les paysages sont magnifiques ! Au lieu de s’arrêter dans toutes les caves sur le chemin nous préférons nous balader dans la vallée et apprécier ces montagnes vertes et ces champs de riz et de blé jaunes. Le ciel est bleu, il fait chaud, les villages que l’on traverse sont tout mignons et on s’enfonce encore plus dans les terres lao. Au bon d’un certain moment, on voit une roue à coté de nous rouler toute seule, après avoir fait sûrement une tête bien rigolote, 3 secondes plus tard on se rend compte que c’est en fait la route de notre merveilleux quad. Alalalala, le quad. Heureusement pour nous, nous sommes arrêtés devant une école, on demande un portable et nous appelons le propriétaire pour des renforts ! A ce moment-là, il est 10h et nous sommes partagés entre la joie et la déception. Va-t-on devoir payer la réparation, va-t-on devoir faire demi-tour alors que nous avons fait 1/3 du chemin et que c’est trop beau pour arrêter la journée ici ? Mais ce n’est finalement pas si mal, en face de l’école il y a un petit restaurant dans lequel le cuisinier compatit avec nous et nous propose de manger quelque chose. Touï discute un peu avec lui, il lui raconte que je suis sa femme et que nous n’avons pas encore d’enfants mais que ça va venir. En effet, au Laos, ils sont très conservateur et il valait mieux faire croire à certains que j’étais déjà prise. Haha.

Le réparateur arrive à peine que les élèves sortent de l’école. Les garçons se précipitent vers notre engin en panne et tente de voir tout ce qu’il se passe et essaye d’aider. Trop adorables ! Au bout de 2h de pause « réparation », nous repartons finalement pour notre aventure à bord de notre bolide de folie, qui au passage, n’a plus le guidon en face et dont le frein gauche est cassé ! Bon courage mon cher Touï pour conduire !

 

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Nous décidons tout de même de nous arrêter dans une grotte, celle dont nous avait parlé le propriétaire du restaurant, « Golden & Flower Cave ». Nous apercevons le petit écriteau qui nous donne la direction. Nous arrêtons notre limousine de luxe et partons en pleine jungle en suivant les flèches ! Nous atterrissons au milieu d’une clairière magnifique. Derrière les arbres, j’aperçois un passage, on grimpe et nous arrivons finalement à la grotte. Personne ne répond à nos appels mais nous voyons 2 casques de moto à l’entrée. Nous attendons un moment et voyons des jets de lampe-torche au loin. Des voix s’élèvent. 1 couple et un vieux monsieur font leur apparition. Nous demandons alors une petite visite dans les grottes de ce gentil monsieur (20.000 KIP/personne soit 2,50 euros). Il est trop mimi, il est fan de ses grottes. Au plafond, il nous montre les couleurs or et argenté, ils nous montrent les plus belles stalactites et les stalagmites de la grotte, il nous montre aussi les « pillages » qu’il y a eu. Grâce à mon traducteur, je comprends que cela le rend affreusement triste et que ça le révolte de voir sa grotte abîmée comme cela…

 

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La nuit tombe peu à peu et nous avons encore une longue route pour revenir jusqu’à Vang Vieng. Il est vrai qu’avec ce quad, nous allons plus doucement que les scooters… Sur le chemin du retour, pour bien finir la journée, nous tombons en panne d’essence. Par chance encore une fois, des enfants des villages voisins viennent vers Touï. L’un d’eux s’installent sur le quad, essaie de le remuer et entend bien qu’il n’y a plus d’essence. Il demande de l’argent pour qu’il puisse partir lui acheter de l’essence. Touï lui donne de l’argent et le petit part en courant. Au bout de 15 minutes, ce dernier arrive en sueur, le souffle coupé, il verse l’essence dans le quad tout tremblant. Adorable. Et il redémarre le quad. Ces petits sont juste impressionnants. Très tôt, ils sont capables de faire des choses que moi, à l’âge de 15 ans, n’aurais jamais pu imaginer faire. Même encore, à 24 ans, je suis incapable de conduire un scooter, et en Asie du Sud-Est dans les villages, on voit des enfants de 7 ans, pas plus, conduire un scooter à 3 dessus. FOU !

Le soir, c’est une terrible douleur à la colonne vertébrale ! Les secousses étaient affreuses.

 

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Le lendemain, nous décidons de prendre le vélo (le scooter n’était pas une option car mon acolyte n’était pas assez pro pour me prendre derrière lui en scooter). Tant mieux, le vélo je KIFFE ! Alors nous voilà reparti à nouveau sur les routes à bord de notre bicyclette (15.000 KIP/personne la journée soit 1,5 euros) pour le Blue Lagoon. De très nombreux coréens se rendent à Vang Vieng et plus particulièrement au Blue Lagoon car un acteur coréen (dont je ne me souviens bien sûr pas le nom) a tourné un film dans ces lieux. On nous avait prévenus que c’était un endroit très touristique…et on ne nous avait pas menti. Je force quand même Touï à venir avec moi. Nous nous acquittons du droit d’entrée (10.000 KIP/personne soit 1,10 euros) et nous déposons nos vélos au bord d’une eau d’un bleu magnifique. Des poissons bizarres nagent dedans mais tant pis, trop chaud, je me jette dans cette eau glacée. Je trouve que le lagoon n’a rien de particuliers mais c’est sympa de faire « trempette » ! Ensuite, je vois qu’il est possible de visiter une cave qui se trouve plus haut dans la montagne. Pour 10.000 KIP/personne, je laisse Touï en bas et j’entame l’escalade de la montagne pour voir la grotte. Magnifique ! Dans la grotte, il y a un petit temple avec un bouddha couché. Je suis les flèches et je m’enfonce de plus en plus dans la grotte ! C’est vraiment beau ! Il fait noir, pas un bruit ! Un peu effrayant toute seule mais lorsque j’aperçois une lumière au loin, je suis un peu rassurée et je profite du calme et de la fraicheur de la grotte !

 

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Le soir, nous retrouvons la famille de Touï pour un petit diner. Etant la seule blanche blonde de ce petit groupe, les touristes de Vang Vieng se retournent vers moi en se demandant ce que je fais dans ce petit groupe. C’est rigolo ! Et oui, je suis avec les locaux ! Na !

Afin de vivre un peu la deuxième facette de Vang Vieng, nous allons dans le bar le plus connu de la ville et des touristes : le Sakura Bar !

 

Arrêt n°3 : Luang Prabang

Départ 9h et ce matin, on part pour Luang Prabang pour 90.000 KIP/personne (10 euros) en mini van pour environ 5h de route.

Nous traversons les montagnes, et afin de passer à travers la vallée, nous montons une montagne et traversons la brume, comme presque dans les nuages. Le trajet est magnifique, je veux continuer de regarder ces belles montagnes, mais la fatigue est plus forte et je ferme mes petits yeux.

 

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Nous restons pour 120.000 KIP la nuit dans une chambre avec 2 grands lits dans l’auberge Khammany Inn. Le prix est un plus cher mais la ville est plus chère en général, de par le fait qu’elle soit inscrite au patrimoine historique de l’Unesco. Nous profitons de la ville et du coucher de soleil sur le Mékong. Ensuite, nous traversons le fameux marché de nuit (qui a lieu tous les jours) où l’on trouve aussi bien vêtements, souvenirs, alcool de riz (avec des serpents, araignées ou autres créatures à l’intérieur), et nourriture typique.

Le lendemain, nous nous sommes arrangés avec un conducteur de Tuk Tuk pour nous emmener aux 2 cascades en dehors de la ville. Pour la journée, nous négocions 300.000 KIP pour 2 (30 euros). C’est un peu cher, mais moins on est nombreux, plus c’est cher. On aurait pu demander à d’autres backpackers de partager le tuk tuk avec nous, mais sur le coup nous n’y avons pas pensé. Mais je vous le recommande.

 

Donc notre premier arrêt c’est les cascades de Kuang Si (droit d’entrée de 20.000KIP/personne (soit 2 euros)). Il y a une superbe balade à faire au milieu de la jungle, qui vous fait d’abord passer par une petite réserve d’ours noir. Sur les panneaux, il est expliqué que ces ours sont extrêmement dangereux au Laos et que dans cette région, il est plus sécurisant de les avoir dans cet enclos. Ensuite, on arrive à une chute d’eau, puis une autre et puis plus haut une chute d’eau impressionnante de plusieurs dizaines de mètres de haut. Le soleil sort un peu et la lumière est juste incroyable. L’eau change de couleur de bleu, juste magnifique. J’adore la jungle, ses couleurs et ses odeurs de terre humide.

 

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Ensuite, nous partons pour les cascades de Tad Sae. Il faut tout d’abord prendre un petit bateau durant 5 minutes (pour 10.000KIP/personne soit 1 euros) et le droit d’entrée est de 15.000KIP/personne (1,5 euros). La particularité de ces chutes d’eau et qu’il y a aussi la possibilité de voir les éléphants, de faire une balade à dos et de même prendre un bain avec eux. J’avais lu dans plusieurs guides que cet endroit était sympa et peu coûteux pour voir les éléphants et prendre un bain avec eux. Ainsi, nous négocions pour chacun une balade à dos d’éléphant pour 100.000KIP/personne (soit un peu plus de 10 euros) et le bain avec les éléphants également à 100.000KIP/personne.

 

La balade à dos d’éléphant était vraiment impressionnante d’une part, et triste de l’autre. Impressionnante car c’est juste incroyable de sentir la  force des mouvements d’un éléphant quand il marche et sa force de casser les branches d’arbre sur son passage. A un moment, nous sommes passés par un court d’eau et l’éléphant a dû descendre dans l’eau et c’était vraiment les montagnes russes ! Ça secoue vachement en fait ! La partie triste est que nous étions donc assis sur ces sièges créés pour le confort des touristes, ça a l’air affreusement lourd et très désagréable pour l’éléphant. De plus, on voit les locaux avec leur pique, prêts à frapper l’éléphant derrière l’oreille à tout moment (l’oreille étant l’endroit le plus douloureux pour les éléphants). J’en garde donc un souvenir très mitigé. Comparé à l’elephant parc visité au nord d’Ayutthaya, ce camp n’avait rien de respectueux à mes yeux…

Ensuite, je suis montée à cru sur le dos d’un éléphant pour prendre un bain avec lui. L’expérience était vraiment sympa. J’avais peur de glisser à chaque pas, haha. C’était agréable de sentir l’éléphant se déplacer et de pouvoir le caresser. Ce pachyderme très poilu ! Oui oui, je ne le savais pas avant, mais un éléphant c’est tout poilu et super rigolo au toucher ! Nous nous dirigeons vers les chutes d’eau de Tad Sae pour le bain. L’eau est gelée mais je n’y pense pas. Je suis avec l’éléphant et le « maître » dans l’eau. A chaque fois que je lui donnais une banane, il plongeait dans l’eau ! Aussi, les éléphants sont des animaux très intelligents, ce dernier gardait des bananes sous sa trompe et continuait à m’en donner. C’était un petit coquin je pense.

 

Je peux dire maintenant que je suis montée à dos d’éléphant. Je sais ce que c’est, je connais la sensation dont tout le monde parle. Mais malgré tout, je garde une boule au ventre car on voit bien que ces animaux sont maltraités dans ce camp.

Nous continuons un peu plus haut dans les chutes d’eau pour la dernière baignade de la journée dans une eau claire, d’un bleu magnifique et totalement glaciale.

 

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Pour notre dernière journée à Luang Prabang, nous décidons de nous balader dans la ville et de visiter les rues et les temples de la ville.

 

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Le soir, nous traversons l’Old Bridge qui est fait uniquement pour les piétons, vélos et scooters car trop instable (uniquement en bois). Touï avait en effet la trouille car nous sommes passés par le côté du pont, c’est-à-dire que nous n’étions pas sur la même route que les 2 roues mais vraiment sur le bord du bord du pont. Nous dînons au restaurant Bellevue pour, comme vous l’avez bien compris, apprécier un magnifique coucher de soleil et se poser pour notre derrière soirée au pays des lao avec mon super compagnon de voyage, Touï.

 

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"Koï Bohu Vao Pasa Lao" ! 

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30 octobre 2015

Jo à Bali, Indonésie!

Enfin une nouvelle aventure en sac à dos, avec cette fois-ci une nouvelle équipe de choc.

Malgré un départ très matinal (réveil à 3h du matin pour prendre l’avion à 6h), nous sommes tous excités de partir ensemble en Indonésie, sur l’île de Bali…et nous sentir millionnaires (1 euro = 16 000 RP, faites le compte et on arrive vite à 1 million de roupies ^^).

 

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Arrêt n°1 : la région de Canggu et le centre de l’île (Ubud)

 

Après 4h d’avion, nous atterrissons à Bali. Afin de nous rendre dans la région de Canggu et plus particulièrement à notre auberge, on négocie un taxi pour 6 personnes à 300 000 RP (soit moins de 20 euros) et c’est parti pour 1h30 de transport. En Indonésie, on conduit également à gauche et, « ô joie ! », les indonésiens parlent anglais. C’est vraiment un vrai plaisir de voyager dans les pays où les habitants peuvent parler un peu anglais et sont ouverts aux autres ! Ainsi, première question que l’on pose au chauffeur : comment dit-on bonjour ? Merci ? Je t’aime ? Il fait chaud ? Etc.

 

Nous arrivons à l’auberge qui sera notre « toît » pour 3 nuits. Et durant ces 3 nuits, j’ai dormi dans 3 lits différents (cela sera détaillé au fur et à mesure du récit). Notre auberge s’appelle Canggu Surf Hostel. Quand nous arrivons là-bas, on découvre l’antre des surfeurs : que des hommes blonds, cheveux mi-longs ! ^^ Epuisés par notre voyage, nous décidons de profiter tout simplement de la plage et des vagues de l’Océan Indien (Bali étant l’endroit rêvé des surfeurs…mais vous l’aviez déjà compris je crois). L’eau de la mer est terriblement froide (!!!!!!) comparé à nos expériences thaïlandaises. Tant pis, on y va, c’est bon pour la circulation sanguine. Les vagues sont puissantes et nous emportent.

 

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Derrière la colline, on aperçoit un petit temple. On s’y dirige (ils sont très beaux et architecturalement très différents de ceux de Thaïlande). Sur l’écriteau, on lit des règles d’entrée très étranges :

1. Ladies with period cannot enter

2. Need to wear a sarong (le tissue traditionnel autour de la taille)

3. Do not get impure

 

Le soir, nous allons dîner dans un restaurant extra : The Loe. Nourriture délicieuse, prix très corrects et tables en extérieur super agréables.

Sur notre chemin du retour, on voit des balinais fêter l’anniversaire de l’un d’entre eux en chansons autour d’une guitare et de plusieurs bières. Nous décidons de nous joindre à eux, nous sommes accueillis à bras ouverts. Nous dansons, « chantons » (yaourt style) et jouons du djembé (ou des baguettes pour certains) avec eux. Ils sont extrêmement sympas et nous finissons la soirée en leur compagnie.

 

Je pars me coucher dans mon lit n°1 : un matelas 3 places à l’étage en plein milieu du couloir, à l’air libre. Je tiens à dire que même si on a été réveillé tôt par la lumière, mes 2 autres compagnonnes de lit et moi avions tout de même bien dormi !

 

Départ 9h, nous avons commandé un mini-van pour 6 personnes pour nous emmener où nous le voulions autour de la région d’Ubud, pour toute la journée (à 150 000 RP/personne (soit moins de 10 euros)).

 

Notre premier arrêt est la Forêt de singes d’Ubud (30 000 RP l’entrée soit 2 euros). L’endroit est rempli de touristes mais on passe un agréable moment. On se balade dans la jungle et les singes sont partout autour de nous. Des vendeurs de banane vendent des bananes (plutôt logique) aux touristes pour que les singes leur montent sur les épaules. C’est impressionnant comment ils sont rapides et agiles. Il y a des femelles, des mâles (aux parties génitales très proéminentes) et des bébés qui s’accrochent aux ventres de leurs mères (adorables). La ballade est super sympa ! Plusieurs singes m’ont grimpé dessus tentant de dérober les Oreos cachés dans mon sac à dos. Ils grimpent facilement sur vous, il faut simplement tendre le bras et fermer le point comme si vous aviez quelque chose dans la main. Ils s’approchent de vous et vous grimpe dessus. Je déconseille de faire cela avec les grands singes mâles, car s’ils s’aperçoivent que vous les avez dupés, ils peuvent s’avérer un peu agressifs…

 

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Pour notre déjeuner, on part pour le marché d’Ubud. Petit marché où l’on trouve différents objets typiques (comme des masques) et souvenirs divers. Intrigués par une porte qui ressemble à l’entrée d’un temple, nous pénétrons à l’intérieur pour découvrir que c’est en fait un restaurant. Au vu des prix (tout à fait dans notre budget nourriture), on s’assoit dans les canapés de velours pour se sentir rois le temps d’un repas. Le restaurant est en effet situé dans un temple : Restaurant Sania’s. Je conseille fortement le Gadu-Gadu, plat typique balinais à base de porc.

 

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Notre troisième arrêt de la journée : les Tombeaux de Gunung Kawi. L’entrée est de 15 000 RP/personne soit 1 euro. On nous donne un sarong (obligatoire pour rentrer dans le temple si les jambes sont à l’air) et à moi, on me donne un tissu rouge qu’il faut que j’attache sur mes hanches (très chic). Avant le temple, nombreux sont les marchands qui viennent vous voir pour que vous leur achetiez un sarong en vous disant que c’est obligatoire à l’intérieur du temple…mais le temple vous en fourni un. Après avoir descendu plus de 315 marches, on peut soit continuer tout droit, soit à gauche. On décide d’aller d’abord à gauche, dans les rizières. La vue est tout simplement magnifique, ces collines vertes sont époustouflantes ! Si on prend le chemin tout droit, on arrive aux tombeaux. Ces tombeaux encastrés dans la roche, sont en fait les tombeaux des 5 épouses et des 2 fils du Roi Anak Wungsu. Très beau !

 

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Pour finir notre journée, nous nous arrêtons aux sources sacrées de Tirta Empul (entrée à 15 000 RP/personne (1 euro)). Les balinais viennent ici en famille pour déposer des offrandes et se purifier dans les eaux sacrées de la montagne. Avec la chance qui semble nous guider, nous assistons à une cérémonie célébrant le début de la saison des pluies (cette cérémonie a lieu pendant plusieurs jours, une fois par an). De nombreux balinais étaient présents en habit traditionnel et avec des offrandes portées au-dessus de leurs têtes. Nous avons eu droit aux danses et musiques traditionnelles. Juste incroyable cette culture !

 

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De retour vers Canggu, la journée continue au « Old Man Bar » pour une soirée…avec des surfeurs blonds !

 

Pour ma deuxième nuit à l’auberge, j’ai partagé un lit n°2 avec une fille que nous avions rencontré à l’auberge (en effet, le lit dans lequel je devais dormir n’avait pas été fait, et je ne me sentais pas de dormir sur le matelas sans rien…).

 

Pour la deuxième journée d’aventures, nous embarquons avec notre taxi pour la journée (cette fois-ci pour 100 000 RP/personne, soit 6 euros) pour de nouvelles visites dans les rizières de Jatiluwih. Ces rizières sont inscrites au patrimoine historique de l’Unesco. L’entrée est de 20 000 RP/personne (soit 1,30 euros). Petit conseil : prévoir un chapeau, ça tape. En effet, à perte de vue, on voit les rizières s’étendre devant nous. Pas d’arbre, pas d’ombre, juste une verdure flamboyante. Avec le soleil, le vert brille encore plus. On entreprend une petite balade dans les rizières tout en suivant le courant d’eau afin de plonger les petits pieds dedans, quand le besoin s’en fait sentir. La vue est magnifique, juste magnifique…sans mot !

 

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Au retour, nous nous arrêtons au temple Pura Tanah Lot (entrée 30 000 RP/personne). Ce temple est situé sur une petite île qui, à marée haute, n’ai pas accessible. Nous ne pouvons pas rentrer à l’intérieur du temple mais la vue est sympa. Ce qui m’a le plus gênée, c’est le grand nombre de touristes. Cependant, je ne peux pas nier que le paysage est magnifique lorsque le soleil se rapproche peu à peu de l’eau pour enfin disparaître…

 

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Pour ma dernière nuit, j’ai finalement pu dormir dans une chambre avec un lit n°3 à moi toute seule.

 

Arrêt n°2 : Kintamani et le Mont Batur

 

Nous quittons l’antre des surfeurs pour la région montagneuse de Bali. Notre super conducteur de taxi, Samuel, nous amène à Kintamani (pour 500 000 RP/6 personnes, soit 32 euros) et nous propose de loger chez son ami qui vient d’ouvrir une auberge. Nous qui pensions faire le tour de la ville à la recherche désespérément d’une auberge…super sympa. Finalement, Samuel nous emmène à travers champs dans un endroit magnifique : Black Lava Hostel. L’endroit est totalement neuf, un petit paradis avec vue sur le lac Batur et le mont Abang. Nous sommes justes scotchés par la chance que nous avons.

 

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Nous négocions un package avec le propriétaire pour toutes les prestations que nous souhaitons : chambre, entrée aux sources chaudes, dîner, montée du Mont Batur, petit déjeuner en haut de la montagne, taxi et ferry pour notre prochaine destination pour un total de 1 000 000 RP/personne (soit 62 euros).

 

Après avoir dégusté de délicieuses bananes frites et le café du propriétaire, nous partons pour une grande partie de l’après-midi aux sources chaudes (Batur Natural Hot Spring). Bains chauds et massages au programme.

 

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 De retour dans notre petite auberge paradisiaque, nous avons droit à un feu de bois, un festin au barbecue délicieux (poisson péché le jour même), et un repos face aux étoiles.

 

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Réveil à 3:30, bien couverts, cappuccino, lampes torches et nous voilà partis pour l’ascension du Mont Batur. Sur les guides, le Mont Batur n’est pas considéré comme une montagne difficile à gravir. Cependant, même étant une bonne sportive, je m’attendais à quelque chose de plus facile. La plus grande difficulté ici est que le chemin est très sableux : 3 pas en avant, 1 pas en arrière. Il fait plutôt frais mais dès que la côte est plus pentue, on commence à enlever les couches. Le jour commence à se lever au fur et à mesure. Plus on monte plus la vue est magnifique. Arrivés à bout des 1 717m d’altitude, on s’assoit et on profite de la vue. Le soleil se lève doucement, les nuages sont rouges, oranges, puis violets et bleus. Le spectacle est fabuleux, sans mot.

 

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Rapidement, le brouillard atteint la montagne et c’est l’heure pour nous de prendre notre petit déjeuner : œuf dur et sandwich de bananes chaudes…tout cela cuit grâce à la vapeur que dégage le volcan (toujours en activité). Ne croyez pas les guides, ne mettez pas les mains dans ces petites caves, c’est affreusement brûlant !!

 

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On continue la balade autour du cratère, à ras le flanc. Le brouillard s’est enfin levé. La vue est tout simplement à couper le souffle. Le soleil brille, la vue est imprenable ! Une petite pause historique s’impose alors. Il y a 30 000 ans, le mont Batur était une montagne de 4 000m d’altitude. Il y a eu alors une première explosion qui a « coupé » la montagne et a ainsi formé un volcan. Ensuite, il y a eu plusieurs explosions qui ont créé 2 bébés volcans, un lac, et qui ont creusé encore davantage le cratère principal (voir explication sur la photo). Nous avions 2 guides (17 et 21 ans) qui nous ont fait rires à chaque instant !

 

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Après avoir transpiré comme des bœufs, nous arrivons enfin à l’auberge dans les alentours de 9h30 pour une belle douche. La douche est dehors. Elle cache ce qu’il y a à cacher et on peut voir le lac si on se met sur la pointe des pieds. Cette auberge est juste parfaite !

 

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Arrêt n°3 : Gili Air

 

Nous partons pour notre troisième destination : les îles Gili. En fait, « gili » veut dire « îles » en balinais. Nous prenons le ferry au port de Padangbai. Sur le bateau, je me mets dehors: lorsque le bateau démarre, je vois les gens qui ont du mal à avancer et même à rester debout. Finalement, je décide de rentrer à l’intérieur et à ma grande surprise, il est en effet impossible de marcher. Lorsque je descends les escaliers, je manque la marche et ma jambe se retrouve dans le vide à côté des hélices du bateau (oui, oui, je manque de me faire arracher la jambe à ce moment-là !). Je finis par réussir à rentrer dans le bateau, avec mes 2 jambes saines et sauves. Je ne sais pas si c’est pire dehors ou dedans. Dedans, on sent encore plus les vagues et mon estomac fait des bons et des tours sur lui-même.

 

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Une fois arrivés sur l’île, on recherche un petit hôtel et on finit par choisir Villa Kaala (250 000 RP/chambre/2 personnes, soit 15 euros la nuit). Nous reprenons notre petite habitude et on regarde le coucher du soleil et l’arrivée des étoiles, allongés sur la plage. A ce moment-là, on sent qu’on a passé une journée parfaite.

 

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Le lendemain, on profite du beau temps pour se balader (il est possible de faire le tour de l’île à pied en 1h30), de se poser et plonger dans l’eau transparente. A la base, l’objectif de la balade autour de l’île était de trouver une école de surf, mais on s’est vite rendu compte que Gili Air n’était pas l’île adéquate pour le surf…il n’y aucune vague à l’horizon.

Au déjeuner, pour le dessert, nous prenons un Magic Banana Mushroom shake. Il est impossible de quitter les îles Gili sans avoir pris un.

 

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Le lendemain, nous décidons de faire du snorkeling (masque et tuba) pour aller rendre visite aux mille poissons de l’océan et aux fameuses tortues de la région. Le tour nous coûte 100 000 RP/personne (6,5 euros). Ces fonds sous-marins m’avaient manqués depuis les Philippines. Malheureusement, on arrive uniquement à voir une seule tortue. C’est juste magnifique, j’adore leurs carapaces, leurs petites têtes et leur façon de nager !

 

Sur le chemin pour retourner au bateau, on voit la falaise. Je m’explique. On faisait du snorkeling, on admirait les coraux et les poissons et tout d’un coup le fond de la mer s’enfonçait, créant une falaise. On ne voyait plus rien, juste le bleu total. C’est impressionnant ! Ça faisait aussi super peur. L’inconnu total !

 

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Arrêt n°4 : Gili Trawangan

 

Après 2 spots différents de snorkeling, le bateau nous dépose au milieu de la plage la plus fréquentée de Gili Trawangan. Nous avons l’air de très grands voyageurs, peut-être des naufragés avec tous nos sacs sur la plage. A nous 5, nous avons un vrai campement. Ce moment était juste hilarant.

 

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Après notre arrivée spectaculaire sur notre nouvelle île, logement et nourriture s’imposent. Après un bon burger, nous rejoignons un ami qui est déjà depuis plusieurs jours sur l’île pour un nouveau magic mushroom redbull shake.

 

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Après un bon dîner, nous nous sommes glissés dans un bar où il y avait un concert de Rock ! Son et groupe extraordinaire ! Comment mieux terminer cette journée parfaite, hein, dites-moi ?

 

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Au petit matin, nous prenons notre temps et cherchons le meilleur deal pour revenir sur l’île de Bali. Nous trouvons finalement une compagnie nous proposant pour 300 000 RP/personne (20 euros) le ticket de bateau ainsi que le bus jusqu’à Jimbaran.

 

Arrêt n°5 : Le Sud-Ouest de Bali et ses vagues

 

Lorsque le bus nous dépose finalement à Jimbaran, nous décidons d’aller directement sur les plages. Nous essayons de faire du stop (mais à 5, le stop ce n’est pas facile), donc nous arrêtons un taxi qui est d’accord de nous amener sur la plage de Balangan pour 100 000 RP (soit 6 euros).

 

Arrivés sur la plage de Balangan, il est déjà tard, la nuit est tombée, alors on décide de marcher le long de la plage. J’avais lu dans les guides que certains des restaurants de la plage offraient également des chambres. Ainsi, nous avons choisi la modeste chambre du Maria Café. Pour 2 lits doubles nous avons payé 200 000 RP (ce qui est un très bon deal sachant que nous approchons de la fin du voyage et que le portemonnaie est à sec). Pour ma part, j’ai très bien dormi mais mes compagnons ont, eux, entendu des rats pendant la nuit. Pas très rassurant tout ça (ça n’empêche qu’on y restera une seconde nuit).

 

Durant la nuit, nous avons été bercés par le bruit des vagues. Et au réveil, on prend un petit-déjeuner avec vue magnifique sur l’Océan Indien et ses surfeurs matinaux. Les vagues font au moins 2 à 3 mètres de haut. Spectacle au réveil tout simplement magnifique ! N’étant jamais allée sur la côte Atlantique en France, c’est la première fois que je voyais des surfeurs et des vagues aussi grandes et puissantes. Après un bon petit déjeuner, je me laisse tenter et me jette à l’eau. Mauvaise idée ! Même en m’accrochant au gros rocher que j’avais trouvé, je me fais complètement balader par les vagues ! C’est impressionnant cette force de l’eau !

 

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 Nous continuons la journée avec la visite des quelques plages du Sud : Bingin, Impossible, Padang Padang pour finir le périple au temple Pura Luhur Uluwatu (entrée 20 000RP/personne soit 1,20 euros). La particularité de ce temple est qu’il se trouve au bord de la falaise. A la nuit tombée, des danses traditionnelles ont lieu (c’est la raison pour laquelle il y a tant de touristes : prix de l’entrée du spectacle, 6 euros). Personnellement, nous avions déjà eu l’occasion de voir les danses traditionnelles aux sources sacrées de Tirta Empul, donc nous ne voulions pas dépenser plus. Ce qui nous intéressait à ce moment précis, c’était notre dernier coucher de soleil à Bali. Le paysage est grandiose. Les bateaux de pêche rentrent peu à peu et sont éclairés par le soleil couchant. Magique.

 

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Pour célébrer notre dernière soirée à Bali, nous finissons au Single Finn dans la ville Uluwatu : cocktail, bière et danse pour clôturer ces 10 jours de bonheur à Bali.

 

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3 septembre 2015

Jo in the Philippines !

Après avoir passé 2 semaines au sein de l’ONG Gawad Kalinga (GK*), et être arrivée à Manille dans un bus pour 10 mais avec 14 personnes à l’intérieur, nous (ma partenaire de voyage, Lisa, et moi) empruntons le chemin de l’inconnu : découverte de quelques îles parmi les 7 200 que comptent les Philippines.

 

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 Arrêt n°1 : Manille

Nous sommes restées 2 nuits dans l’Hôtel Prince Plaza II Condoctel. Le rapport prix/qualité est convenable. L’hôtel se trouve dans le secteur d’affaire, qui est aussi un secteur réputé pour ses bars branchés et rooftops de Manille (donc « safe » pour les étrangers).

 

Arrêt n°2 : l’île de Palawan

Les avions nationaux sont tout à fait abordables pour les européens (30€ l’aller Manille – Puerto Princesa).

 

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Arrivées à l’aéroport de Puerto Princesa, les agences de mini-van crient à tout va les prix qu’ils proposent pour le trajet Puerto Princesa – El Nido (l’endroit le plus connu de l’île de Palawan). Le trajet en mini-van avec air conditionné est de 5h (avec 2 pauses) pour 500 pesos/personne (environ 12 euros) l’aller (ne pas oublier de négocier) : ceci est le prix indiqué dans les guides touristiques, vous pouvez tout à fait essayer de négocier pour moins cher. Le mini-van ne part pour El Nido que si ce dernier est complet. Si vous êtes les derniers passagers trouvés pour El Nido, vous ne patienterez pas ; au contraire si vous êtes parmi les premiers, vous attendrez quelques temps. Comme il manquait 7 personnes, nous avons attendu 1h30 dans le mini-van à faire le tour de Puerto Princesa pour trouver plus de passagers.

 

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La traversée de l’île est magnifique : tantôt longeant le bord de mer, tantôt plongeant dans la jungle totale des Philippines. Niveau conducteur, s’attendre à vivre une sorte de rallye (vitesse et routes parfois neuves, parfois moins neuves, et parfois encore boueuses).

 

Logement sur la station El Nido : Gawad Kalinga Bed & Breakfast sur Caalgan Beach.

Nous sommes logées dans un petit bungalow avec 1 lit double et 1 lit simple, une douche froide (mais c’est comme ça dans de nombreuses destinations en Asie du Sud-Est) et des WC. Pour une nuit nous payons 1 000 pesos (environ 20€). La nourriture servie y est délicieuse. Au petit déjeuner, choisir LE pancake. Je dis bien « LE » car un seul pancake vaut bien 4 pancakes européens. Ils sont tout simplement énormes et délicieux. Le repas peut également être servi à midi et le soir (poulet au curry etc.).

 

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Les attractions les plus connues sur El Nido sont les tours en bateau dans les différentes îles à proximité du bord de mer d’El Nido. 4 tours sont proposés :

-          Tour A : le plus populaire

-          Tour B : je n’ai pas eu l’occasion de le faire

-          Tour C : le premier tour que j’ai fait (et mon préféré)

-          Tour D : le deuxième tour que j’ai fait (« secret cave » + randonnée de la mort (flanc de la montagne avec des rochers tranchants))

Le capitaine et le second durant nos traversées en bateau étaient des gens de la communauté GK. Sachant que nous avions travaillé à la « maison mère » de GK pendant 2 semaines, nous avons été accueillies à bras ouverts et avons pu bénéficier de tours privilégiés. En effet, les tours démarrent aux alentours de 9h et le parcours est parfois déjà tracé (les bateaux suivent tous le même itinéraire). Grâce à notre super capitaine, nous avons évité la foule et les touristes. Ainsi, nous étions seuls sur des îles absolument magnifiques. Le vrai paradis ! On se croirait parfois dans un décor hollywoodien avec des plages de sables blancs, de l’eau tellement claire, des poissons multicolores et des coraux plus étranges les uns que les autres. Tout simplement une merveille. Je comprends mieux pourquoi les plages des Philippines sont élues  les plus belles plages d’Asie. Même ma partenaire de voyage (qui a voyagé autour de l’Asie à plusieurs reprises) m’a avoué n’avoir jamais vu des plages aussi vides, intouchées et belles.

L’exploration des eaux se fait avec son masque et son tuba ! Ces fonds marins sont tout simplement impressionnants : des couleurs magnifiques, éclatantes surtout quand le soleil brille au-dessus. L’eau est claire, totalement transparente. On rencontre de microscopiques méduses qui vous piquent le corps, ça laisse des petites brulures sur la peau. La douleur est tout à fait supportable, il ne faut juste pas gratter et ces brûlures disparaissent le soir-même. Nous avons passé 1h à explorer ces fonds marins à la recherche du poisson le plus gros, le plus coloré, le plus fin, le plus drôle ou à compter les étoiles de mers bleu électrique qui se cachaient sous les coraux. J’aurai pu passer la journée à la surface de l’eau à regarder cette agitation sous-marine.

 

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Notre déjeuner préparé par le capitaine du navire! :)

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Petit conseil : attention au coup de soleil.Il est conseillé de mettre de la crème solaire waterproof ET un T-shirt et un petit short pour couvrir le dos et les fesses ! ;)

Ensuite, c’est à vous de découvrir la beauté de l’autre côté de la surface de l’eau, ces caves, ces recoins et son infinité !

Autre petit conseil, dans les caves, faites attention aux coraux sur les rochers qui peuvent vous faire de profondes entailles (oui oui, se prendre un corail qui vous racle la totalité du pied de façon très profonde : check) !

 

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Il est très facile de louer de petits scooters. Nous en avons loué un pour nous balader sur l’île principale, traverser la jungle pour accéder à des plages merveilleuses !

 

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Après 3 jours entiers à El Nido, nous sommes parties un peu au Sud à côté de la ville de San Vicente. Le bus El Nido -> Puerto Princesa (250 pesos/personne, soit 6 euros), ne s’arrête pas à San Vicente, nous avons donc été déposées au milieu de nulle part, dans la jungle devant un petit magasin d’essence avec rien à des kilomètres à la ronde. Dans ce genre de situation, 2 nanas + 2 backpacks = faire du stop. Après 10 minutes à attendre qu’une voiture daigne passer par ce chemin, nous sommes finalement tombées sur un chauffeur de camion qui nous a directement prises avec lui pour nous amener sur la plage. Nous aurions juste fondu sur place sans lui.

 

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Arrivées à San Vicente, nous prenons un tricycle pour Ursula Long Beach, notre petit bungalow pour la nuit au bord de la plage la plus longue des Philippines (Long Beach, 14 km). Dans cet hôtel, il y a une dizaine de bungalows pour les voyageurs mais nous sommes les seuls étrangères. Les autres bungalows sont en fait pris par la famille de la propriétaire qui a organisé un anniversaire géant pour la fille de son neveu. Nous sommes donc complètement entourées par des Philippins qui nous regardent…bizarrement. Après un voyage éprouvant jusqu’à cette plage, nous décidons de partir pour une marche au bord de l’eau et nous découvrons que … nous sommes les uniques touristes de TOUTE la plage. L’étendue d’eau turquoise nous appartient. Le sable est clair et l’eau brûlante. Des petits crabes courent sous nos pas et nous les observons creuser leurs maisons sur le sable.

 

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Petite mésaventure : ma partenaire de backpack s’est faite littéralement attaquée par les mouches de mers (sand flies). Ces petites bestioles ressemblent à des bébés mouches avec des ailes blanches et quand elles vous sucent le sang, sous leur ventre, on voit apparaitre une poche de sang. Leurs piqûres démangent plus que celles des moustiques (apparemment) et ces boutons rouges restent jusqu’à 3 semaines sur la peau.

Après avoir profité de la sérénité de la plage, nous filons à la 7th Birthday Party de la petite philippine. Cette dernière était habillée et maquillée comme une princesse. On présume donc alors que c’est une famille riche (le contraste est impressionnant avec les différentes communautés que nous avions côtoyées les jours précédents). Différentes personnes font des speechs : le père, le grand-père, la mère, l’oncle… nous ne ratons pas une miette de ces discours bien sûr (en tagalo (langue nationale)…pendant 1h). Ensuite, viennent le dîner et les jeux pour les enfants. En tant que seconde attraction de la soirée, nous avons été invitées à participer aux jeux pour les enfants (une sorte de « piña » à casser en ayant les yeux bandés). C’était un moment très convivial et totalement inattendu au milieu des traditions philippines. Mais vous me direz, pourquoi le 7ème anniversaire…les philippins vont répondront « ben, c’est le Lucky Seven ! ». ;)

 

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Le périple pour venir sur cette plage était tumultueux. La question est maintenant « comment repartir de cet endroit totalement perdu au milieu de la jungle ? ». Le premier bus est à 7h le matin et le 2ème à 14h. Après quelques instants, on apprend que le père de l’heureuse princesse de la journée possède une société de mini-vans est qu’il nous propose un trajet pour l’aéroport demain, départ 10h30 (PARFAIT) ! Nous sommes chanceuses du début jusqu’à la fin.

Nous avons la possibilité de profiter des hamacs et du lever du soleil le matin, et faire un saut dans la mer.

Lorsque nous avançons vers la salle d’attente avant l’embarquement, on nous arrête et nous demande de payer un « Terminal Fee ». Oui oui, on a déjà payé le billet d’avion, mais on doit encore s’acquitter de 200 pesos/personne (environ 4 euros) pour attendre dans la salle d’embarquement (étrange). Un bon moyen de récolter de l’argent facilement (bon, d’après mes petites recherches, dans les autres pays, le « Terminal fee » est inclus dans le billet d’avion).

 

 

Arrêt n°3 : Cebu City

Nous sommes juste restées à l’hôtel pour mieux repartir vers l’île de Bohol le lendemain.

Nous visitons tout de même un peu cette ville…mais elle ne présente aucun intérêt pour nous. En effet, lorsqu’on reste plusieurs jours sur des plages paradisiaques avec des communautés souriantes et accueillantes, revenir dans les villes, polluées et bruyantes, est un peu déprimant.

 

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Arrêt n°4 : L’île de Bohol.

On prend un ferry de Cebu City jusqu’à Tagbilaran (2h de trajet). Une fois sur notre nouvelle île, il a été très facile de trouver un transport. Tout le monde propose son mini-van ou son tuk tuk. On négocie 300 pesos pour 2 personnes (7 euros) de Tagbilaran au bout de Panglao Island (là où se trouve notre hôtel). Après avoir vécu dans la jungle pendant près de 3 semaines, nous avons choisi de prendre un hôtel un peu plus luxueux (les agences en ligne pour hôtels font de très bons deals de dernière minute).

 

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L’île de Bohol concentre beaucoup de richesses naturelles dans le Sud et le centre de l’île, nous avons donc loué un scooter pour découvrir et partir, encore une fois, à l’aventure (1 000 pesos la journée, soit 22 euros).

Nous avons rencontré les plus petits singes du monde dans la réserve des Taijier: ils peuvent tenir dans le creux de votre main et leur queue fait plus d’un mètre de long (bizarre). Nous nous sommes perdues dans la jungle et sommes finalement arrivées aux cascades de Mag-aso (près d’Antequera). Après que le responsable de la réserve se soit trouvé une nouvelle passion de photographe sauvage, nous sommes reparties vers la plage, la nuit tombant sur la mer.

 

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Comme sur l’île de Palawan, Bohol propose également des tours en bateau « plutôt touristiques » pour observer les dauphins et les tortues. Nous avons négocié pour 2 000 pesos pour 2 personnes (45 euros) le tour avec les équipements fournis. Départ à 6h30, on monte sur le bateau, direction les dauphins. On finit par en apercevoir une cinquantaine qui saute, qui nage autour des bateaux. C’est un spectacle impressionnant. Ce que j’ai moins aimé c’est la quantité de bateaux qui fait la course dès qu’ils en aperçoivent à l’horizon. Ça rend tout de suite la chose comme une énorme attraction alors que ça serait juste magnifique d’arrêter le moteur et de les regarder nager au loin et faire des pirouettes ! Finalement on atteint « Tortuga » (c’est moi qui l’appelle comme ça), l’île des Tortues. Ça nous a pris un certain temps pour rentrer dans l’eau car dès que nous avons mis la tête nous avons aperçu une grosse méduse. La phrase du capitaine ne nous a pas rassurées non plus (« Dès que vous en voyez une, il faut partir dans la direction opposée »). Merci cher capitaine, ça semble plutôt logique. Le problème c’est que ces méduses étaient plutôt grosses et transparentes, donc avec son masque ce n’était pas toujours évident de les repérer (en avance). Finalement on se jette à l’eau, et là … MAGNIFIQUE, on voit une tortue au fond en train de manger les algues …elle commence à nager vers la surface, on se rapproche d’elle… elle est en dessous de nous, ON NAGE AVEC LES TORTUES… elle se rapproche de la surface, elle sort la tête !!!!!!! C’est vraiment un animal magnifique. C’est impressionnant le bonheur et l’excitation que l’on ressent. Tout le monde disait que nager avec des tortues provoquaient des sensations bizarres, mais c’est vrai !!! ^^ On continue notre balade en bateau et nous arrivons sur une île un peu particulière…la plage continue vers l’océan…on se sent comme Dieu à marcher sur l’eau ! Paysage magnifique … comme toujours !

 

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Nous avons dîné dans un lieu qui s’appelle Le Café Lawis, très bel endroit qui donne sur la mer avec une très bonne ambiance…nous étions les seules. Nous avions donc les lampions et la terrasse pour nous seules. Ce restaurant a plus vocation à accueillir de grandes réceptions. Mais tout de même, nous avons extrêmement bien mangé, pour pas cher, au calme et dans un cadre fidèle à notre aventure : originale.

 

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 Pour notre dernière journée sur Bohol, nous avons repris notre scooter de rêve et sommes rentrées plus loin dans les terres (comprendre « jungle et rizières »).

Première arrêt, « Nut Huts » : petit endroit complètement caché dans la nature qui possède un restaurant (la salade mixed est juste un régal…après un mois sans manger de tomates, c’était juste un plaisir incroyable) et des bungalows sur le bord de la rivière (dans laquelle il est possible de se baigner). L’endroit est très silencieux. Parfait pour les amoureux de la nature. Si on avait su, on serait restées quelques nuits dans ce petit paradis. Il y a également une tyrolienne qui relie les 2 flancs de la montagne. Nous ne l’avons pas fait, mais on entendait les gens crier (donc je pense que c’est à faire).

 

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Nous nous sommes aventurées sur un pont suspendu. Une expérience plutôt drôle sachant que 1/ il pleuvait affreusement fort et 2/le pont est fait en bambou donc ça glissait affreusement. 

 

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Après s’être arrêtées au bord de la route pour s’abriter sous la véranda d’une maison abandonnée à cause de la pluie (notre première pluie depuis le début de notre aventure au sein des îles…alors que nous sommes censées être durant la saison des pluies !!!!), nous arrivons en haut des collines en plein dans les champs verts fluos (LES RIZIERES !!!!). Le soleil est revenu et le paysage est splendide. Je tourne la tête et on aperçoit les fameuses Chocolate Hills. Au début, on trouvait ça drôle ces petites montagnes, aux formes identiquement parfaites. Mais arrivées au point de vue des Chocolate Hills, on remarque que ces petites montagnes/grosses collines s’étendent sur des kilomètres et semblent irréelles.

 

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Ce voyage est juste incroyable car nous avons vraiment découvert des paysages tellement différents par rapport à ceux d’Europe, mais aussi très différents entre les paysages des Philippines. Toujours aussi impressionnants et « breathtaking ».

 

Retour vers Manille pour notre dernière aventure et…notre dernier « Terminal Fee ».

 

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Arrêt n°5 : Manille et le volcan de Tagaytay

Après un retour dans la capitale et des sushis bien mérités, nous repartons le lendemain de notre arrivée pour Tagaytay. Comment s’y rendre ? Après avoir épluché blog, trip advisor et tous les sites possibles et imaginables (oui, nous sommes devenues des exploratrices internet), nous nous sommes finalement rendues à l’intersection entre Taft Avenue et EDSA (station de métro EDSA Station) dans le quartier de Baclaran. Nous nous y sommes rendues en taxi et ensuite nous avons simplement demandé aux gens dans la rue de nous indiquer le chemin. A la station de bus, on voit le bus pour Tagaytay partir !!! On l’arrête, on monte, on s’assoit ! Trop contentes, il est 7h du matin et nous partons pour Tagaytay. Le trajet nous aura coûté 73 pesos/personne (1,65 euros) pour une durée de 1h30/2h.

 

Une fois en ville, nous nous faisons bien sûr agresser par la horde de tricycles qui veut nous emmener au bord du lac pour partir en bateau. Nous essayons de négocier des prix, les gens sont très peu flexibles et très désagréables comparés aux précédents endroits où nous sommes restées. Finalement, nous nous rendons en tricycle au bord du lac pour 200 pesos/trajet (4,50 euros). Arrivées en bas, nous arrivons dans une ville presque fantôme : il n’y a aucun étranger, que des locaux qui nous regardent de travers. Sachant que notre plan est de prendre un bateau à plusieurs pour rejoindre l’île sur laquelle se trouve ce volcan (en activité au passage), nous sommes un peu dépitées.

Il est 10h du matin et les touristes ne se montrent toujours pas…alors nous décidons de prendre un bateau pour nous seules (1 500 pesos pour le trajet aller - l’attente - le trajet retour, soit 33 euros)…ce qui fait un peu beaucoup cher !

 

Le capitaine du bateau conduisait à une vitesse impressionnante et nous avions toutes les vagues qui nous éclaboussaient en pleine figure.

 

Sur place, il faut payer l’entrée à 50 pesos (que nous n’avions pas à payer car nous avions négocié le prix du bateau avec le prix pour l’entrée sur l’île). Lorsque nous nous dirigeons vers le chemin pour notre séance grimpette, on nous arrête et nous oblige à prendre un guide car…nous pourrions nous perdre ! Pour aller en haut du volcan, il est possible de faire la ballade à cheval, il est donc logique qu’il faille tout simplement suivre les chevaux ou bien les crottins ! De plus, tous les guides touristiques vous diront qu’un guide n’est pas du tout nécessaire (surtout qu’il est facturé 500 pesos/groupe, soit 12 euros). Après une discussion corsée avec la « responsable » des guides, on finit par simplement tourner le dos et partir pour notre ballade.

 

Une chaleur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mais un paysage magnifique sous un ciel parfaitement bleu. La ballade n’est pas facile quand il fait chaud (arrêtez-vous sur le chemin pour acheter un beau chapeau de paille à 100 pesos (2,20 euros)) et que l’air sent le soufre. Mais arrivé en haut, ça vaut vraiment le coup, la vue est magnifique (encore un paysage différent à ajouter à notre palmarès philippin).

 

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Sur le chemin du retour, nous demandons au capitaine de s’arrêter au milieu du lac pour que l’on plonge dans l’eau pour nous rafraichir. La chaleur était tellement insupportable que nous étions trempées durant toute notre ballade… et même peut-être avant.

 

Ce que je n’ai pas dit, ce que notre capitaine était la première personne que j’ai rencontré qui était vraiment « mauvaise » et qui nous mentait sur tout : sur les prix, sur le fait de nous emmener à l’office du tourisme de l’île (alors que lorsque nous nous sommes baladées au bord du lac nous avons trouvé « Tourism office of Tagaytay volcano », sur le fait qu’il avait fouillé son bateau pour retrouver mon chapeau (ne l’ayant pas cru, je suis allée vérifier moi-même et ai trouvé le chapeau caché sous le siège du capitaine) et plein d’autres petits éléments…

Comme quoi, oui les philippins sont des gens merveilleux, ouverts, souriants et gentils…mais il faut (comme partout) rester méfiant et sur ses gardes.

 

Après la ballade et plusieurs heures sans manger, nous décidons d’aller dans un restaurant appelé « Joséphine » connu pour ses bons plans et sa vue sur le volcan.

Au retour, même chance inouïe d’avoir trouvé un bus sans attendre et au même prix.

 

Me voilà maintenant à Bangkok pour de nouvelles aventures en Thaïlande et dans les pays voisins. Je pense être tombée amoureuse des Philippines et de ce voyage ! Je ne sais pas si c’est parce que c’était mon premier voyage seule très loin d’Europe, si c’est parce que j’ai rencontré une partenaire parfaite pour partager cette aventure, si c’était l’inattendu/l’imprévisible/la chance/le temps/l’attitude/les gens/le moral… mais c’était juste PARFAIT !

IT’S ALWAYS FUN IN THE PHILIPPINES !!!!

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